L'approche que l'on appelle clinico-pathologique appréhende le développement de l'enfant sous l'angle de la vulnérabilité psychique et des facteurs de risque.
Cette approche se fonde sur les notions de traumatisme psychique et de troubles réactionnels.
Dans la conception freudienne les expériences délétères se déposent sur un noyau traumatique infantile et c'est la prise en compte de ces "deux temps" qui permet de comprendre le traumatisme (...)
[...] Selon Anna Freud la situation traumatique tient à la détresse éprouvée par le Moi en face de l'accumulation d'excitation. Selon la théorie freudienne la désorganisation psychique associée à un traumatisme s'explique par l'excès des stimulations avec effraction du pare excitation ou par la prévalence des fantasmes qui menacent l'intégrité du Moi. Freud établit une différence entre les mesures défensives et les mécanismes de défense qui sont spécifiquement développés pour protéger le Moi, aussi bien dans la normalité que dans la pathologie. [...]
[...] Des hypothèses ont été proposées sur les déterminants de cette barrière (génétique etc.) Vulnérabilité et différence des sexes Des travaux tentent d'expliquer les différences d'inadaptation sociale selon le sexe par la génétique. Les troubles du comportement sous forme d'agressivité, d'irritabilité semblent 4 fois plus fréquents chez les garçons. Une plus grande vulnérabilité aux stress, une plus grande réactivité aux conditions défavorables de l'environnement, et par conséquent de moins bonnes interactions (agressivité et animosité en retour), fragiliserait les garçons Vulnérabilité, stress et traumatismes 1. [...]
[...] Les dommages subis par la poupée dépendent certes du matériau dont elle est constituée (verre, porcelaine, chiffon, acier, c'est-à-dire sa vulnérabilité) mais aussi de la force du jet, l'évènement traumatique (on la lance sur le sol = agression, on la laisse tomber = négligence) et de la nature du sol (béton, sable, mousse) symbolisant les caractéristiques de l'environnement. La vulnérabilité doit être appréhendée selon deux axes : la vulnérabilité du sujet et la vulnérabilité liée à l'environnement (configuration et interactions familiales, contexte socioéconomique et culturel). On a donc une vulnérabilité centrée sur le sujet : terrain génétique, ressources de la personnalité, ressources cognitives etc. [...]
[...] Face à un traumatisme il peut y avoir des troubles réactionnels : instabilité, inattention, échec scolaire, troubles du sommeil, psychopathies comportementales (fugues, vols, addictions Ces troubles réactionnels peuvent être diversement interprétés : défense, ajustement au trauma, tentative de protection. En tout cas il n'est pas possible d'établir de relations proportionnelles entre force du trauma et intensité des troubles réactionnelles. Les différences interindividuelles jouent à plein Stress et symptômes post-traumatiques Le syndrome post-traumatique (SPT) survient souvent quelques années après le trauma. Il se traduit par une reviviscence de l'évènement traumatique (cauchemars, réactions émotionnelles intenses). [...]
[...] C'est la façon dont un sujet développe ses habiletés. Certains auteurs ont proposé le terme de capacitation qui s'applique au travail des professionnels qui tentent d'aider certaines personnes à prendre conscience de leurs ressources. Les actions qui visent à développer cette compétence s'appuient sur une participation active des personnes concernées (pour faire émerger des compétences). L'empowerment n'est qu'un aspect de la résilience Concept de coping ou processus d'ajustement Le coping (to cope = faire face) est l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, à réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources de l'individu (Lazarus et Folkman, 1994). [...]
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