Thich Nhat Hahn publie aux éditions Belfond Prendre soin de l'enfant intérieur. Ce grand maître du bouddhisme a consacré l'essentiel de sa vie à œuvrer dans le sens de la paix et de la réconciliation. Proposé par Martin Luther King pour le Prix Nobel de la Paix, il vit dans le Sud-Ouest de la France, voyage régulièrement et dirige des retraites sur le thème de la pleine conscience.
[...] Prendre soin de l'enfant intérieur - Thich Nhat Hanh - : Comment transformer la souffrance ? Thich Nhat Hahn publie aux éditions Belfond Prendre soin de l'enfant intérieur. Ce grand maître du bouddhisme a consacré l'essentiel de sa vie à œuvrer dans le sens de la paix et de la réconciliation. Proposé par Martin Luther King pour le Prix Nobel de la Paix, il vit dans le sud-ouest de la France, voyage régulièrement et dirige des retraites sur le thème de la pleine conscience. [...]
[...] C'est prendre conscience à chaque pas, à chaque respiration, du bonheur d'être là, regarder, respirer, apprécier les fleurs, le ciel, la lumière, savourer le moment où l'on marche. Il n'existe pas de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin. Il n'existe pas de chemin vers l'éveil, l'éveil est le chemin. Prendre soin des sensations douloureuses Une fois que nous prenons soin de notre corps, nous pouvons accéder au domaine des sensations. Méditer sur les sensations suppose d'être conscient de chaque ressenti qui émerge. [...]
[...] Bonheur et souffrance, bien-être et mal-être, tout est lié, tout est un. Pour combler notre vide intérieur, fuir notre souffrance, nous consommons, nous nous occupons sans cesse. Plus nous consommons, plus nous engrangeons des toxines de souffrance, d'envie, de désespoir, de discrimination. La situation ne peut qu'empirer. Rien ne peut survivre sans nourriture. L'amour a besoin d'être nourri pour se poursuivre. La souffrance se nourrit aussi. Comprendre par l'analyse ce qui la nourrit peut nous aider à ne plus l'alimenter. [...]
[...] Pourtant sa consommation est bonne pour la santé. On l'appelle aussi melon rafraichissant. Lâcher prise Un jour où le Bouddha était assis dans la forêt, entouré de plusieurs moines, un paysan s'approcha. Ses vaches s'étaient enfuies et il demanda aux moines s'ils les avaient vues passer. Le Bouddha répondit : Non, nous n'avons pas vu passer vos vaches par ici, vous devriez peut-être les chercher dans une autre direction. Puis, quand le fermier fut parti, le Bouddha se tourna vers ses moines, sourit, et dit : Chers amis, vous devriez être très heureux. [...]
[...] Le refuser augmente la souffrance. Accepter la vie dans son ensemble supprime la souffrance. Il faut prendre conscience de notre peur, être déterminé à ne pas la fuir, lui faire face et l'envisager avec tendresse et compassion. Il est nécessaire de prendre soin de notre mal-être pour ensuite prendre soin de celui des autres. Il faut se renforcer avant de traiter la souffrance, transformer la souffrance ne veut pas dire la combattre ou se débarrasser d'elle. C'est la baigner dans la lumière de notre pleine conscience. [...]
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