Jeune médecin, Freud va s'intéresser particulièrement aux névroses. Pour lui, il existe des troubles réels sans lésion apparente, mais qui provoquent une réelle douleur psychique. Les cas les plus spectaculaires sont les cas d'hystérie. Charcot (ancien professeur de Freud) démontre que l'hystérie n'a rien de lésionnel, car il arrive à faire disparaitre les symptômes sous hypnose. L'hypnose se révèle inefficace sur certains patients, Freud commence simplement à les écouter. Le cas d'Emmy Von N. permet à Freud de se rendre compte que l'évocation d'un traumatisme sexuel subi durant l'enfance et le fait de le faire remonter à la conscience, permet à la patiente de guérir les symptômes d'hystérie. Ce seront là les prémisses de la psychanalyse.
Dans ce dernier cas, Freud pose l'hypothèse que l'évocation consciente d'un traumatisme d'enfance permet de guérir de certains symptômes psychiques.
Dans ce chapitre, l'auteur tente d'expliquer des symptômes phobiques et obsessionnels. Il commence par admettre, en s'appuyant entre autres sur les travaux de Janet et Breuer, que le complexe symptomatique de l'hystérie provient d'une séparation entre la conscience et des formations psychiques isolées. Ce clivage, selon Janet, repose sur une faiblesse psychique liée à l'étroitesse du champ de conscience. Pour Breuer, certaines conditions doivent être réunies dans le cadre de l'hystérie, comme des états hypnoïdes ou une limitation dans la capacité d'association au sein de la psyché.
Freud démontre, dans l'hystérie, que le clivage du contenu de la conscience est la conséquence d'un acte de la volonté du malade. L'intention du malade manque sa cible et provoque une séparation. Ou encore, dans le cas d'un patient intelligent, il s'agirait plus des effets où la réaction à l'excitation traumatique n'a pu avoir lieu, dans ce cas une guérison est possible par abréaction.
Il distingue trois types d'hystérie, l'hystérie de défense, hypnoïde et de rétention.
[...] Une peur qu'il arrive quelque chose de grave. Cette attente anxieuse peut mener à l'hypocondrie qui est le symptôme nucléaire de la névrose. Elle peut être accompagnée de sensations corporelles désagréables, comme une augmentation du rythme cardiaque, une impression d'étouffement, transpiration, voir même tremblement, vertige ou diarrhée, etc. Ces symptômes accompagnent les pires formes d'angoisse. Selon Freud, la névrose d'angoisse est liée à des circonstances anormales de la vie sexuelle du sujet. (Précision personnelle: à l'époque de Freud, les moyens de contraception étaient inexistants, la crainte de se retrouver enceinte à la suite de rapports engendrait, pour certaines femmes et certains hommes des névroses d'angoisse. [...]
[...] L'enfant voue à ses parents, un amour inégalable et sans faille. Il attend d'être lui-même aimé de la même façon en retour. Pour lui, devoir partager cet amour avec d'autres, comme la fratrie lui est très difficile. Déjà tout jeune se révèle l'influence du sexe, l'enfant porte sa préférence vers le parent du sexe opposé. Petit à petit, avec l'émergence de l'intelligence, l'enfant va remettre en cause ses parents. Il les compare à d'autres parents et commence à voir en eux des failles. [...]
[...] Les agressions concernent les deux sexes, des petites filles abusées par un membre de la famille, mais aussi de très jeunes garçons abusés par des gouvernantes ou autres personnes en charge de l'enfant. Une libido prématurée provoque très souvent des attitudes de répétition des années plus tard. L'âge où les agressions ont eu lieu, est souvent antérieur à 8/10 ans. Après cet age, il est difficile d'imaginer une victime passive comme peut l'être un tout jeune enfant. Les traces psychiques seront alors différentes. Dans ces derniers cas, si des symptômes hystériques viennent à apparaître, la cause se situera probablement dans un refoulement beaucoup plus ancien et réveillé par cette dernière agression. [...]
[...] Le principe de nirvana serait alors la recherche d'une stabilité dans la vie organique qui est perpétuellement changeante. Cette simplification n'est pas si évidente, car il existe des déplaisirs avec abaissement des tensions et des plaisirs avec augmentation, c'est le cas, par exemple, de la libido. Dans l'excitation sexuelle, on constate une élévation des tensions en même temps que du plaisir et un abaissement de ces tensions, accompagné de déplaisir. On doit donc ne pas tenir responsables le plaisir et le déplaisir de l'état de tension intérieure. [...]
[...] Le symptôme lui-même pousse la personne à se soustraire de toutes investigations. La paranoïa porte en elle, dans sa manifestation, entre les symptômes de persécution, une jalousie délirante. En plus de la souffrance de la perte ou de la peur de la perte de l'objet aimé, une certitude que l'attitude des protagonistes de sa névrose est délibérée et dans un but de nuisance. Dans le cas de la jalousie projetée, le refoulement de ses propres pulsions est à l'origine des suspicions et se manifeste à l'encontre du sexe opposé alors que pour le paranoïaque, la méfiance s'oriente vers le même sexe. [...]
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