Névrose psychose et perversion, Sigmund Freud, résumé par chapitre, psychanalyse, hypnose, thérapie, phobies, obsessions, hystérie, refoulement, neurasthénie, dégénérescence psychique, angoisse, action sexuelle, psychonévroses de défense, traumatismes, souvenirs-écrans, méthode Breuer, enfance, cécité hystérique, paranoïa, homosexualité
Sigmund Freud, né en 1856 à Vienne, est l'un des théoriciens de la psychanalyse des plus reconnus dans le domaine de la psychologie. Issu d'une famille juive, après de brillantes études scientifiques et un doctorat mené à terme en 1881 en médecine, Freud se tourne vers la neurologie et commence a effectuer de grandes recherches tournant autour de thèmes comme l'hypnose, les différentes instances psychiques, ou encore l'élaboration de diverses méthodes de thérapies psychanalytiques. C'est dans ce contexte qu'une série de texte voit le jour entre 1894 et 1924 dans le cadre d'une volonté d'évolution de la pensée freudienne sur des thèmes de la psychopathologie. C'est précisément ce corpus qui est alors réuni dans un ouvrage, "Névrose, psychose et perversion", offrant ainsi une vision d'ensemble de la pensée freudienne et des travaux de celui-ci autour de notion névrotique.
[...] Freud découvre que ces mensonges sont en réalité liée à un complexe qui prend racine de l'amour ardent que cette femme vouait à son père, qui malheureusement ne lui portait pas toute l'attention qu'elle souhaitait. XVI. La prédisposition à la névrose obsessionnelle Ici, la retranscription d'une conférence faite au Congrès de psychanalyse à Munich en 1913 nous est donnée. Durant celle-ci, Freud évoque les raisons pour lesquelles un individu peut devenir névrosé. Entre des causes constitutionnelles (c'est-à-dire apporté par l'homme) et des causes accidentelles (apporté par les circonstances de la vie), Freud rapporte qu'il est essentiel de comprendre que toute névrose se déclenche par certaines prédispositions, indépendantes de ces événements. [...]
[...] La première force est alors caractérisée par sa volonté de vouloir se souvenir d'une expérience, volonté qui peut être autorisée ou non, donc ainsi contrôlée. La deuxième cependant, se trouve aux antipodes de cette définition Tant opposées, ces deux forces agiraient ainsi de manière destructrice, pour entraîner des conséquences irréductibles sur la mémoire, qui en subit des séquelles. Un effet de compromis est alors mis en place, reposant sur l'action de relier un autre élément psychique à celui qui est alors oublié, ou du moins mis de côté. Nous sommes alors dans un cas de substitution, qui va de pair avec celui du refoulement. [...]
[...] Ainsi, les névroses obsessionnelles se rapportent toutes à une action sexuelle de l'enfance accomplie avec plaisir qui engagerait alors un parcours typique vers ce que l'on nomme l'obsession. Freud commence la première période par celle où surviennent les événements principaux, à savoir les expériences sexuelles. À cette période de « maturation sexuelle » suit alors celle du reproche, c'est-à- dire un temps où l'individu va aux souvenirs de ces actions refouler les événements en question pour venir les remplacer par des symptômes compris dans un mécanisme de défense : à savoir la honte, ou encore la méfiance. [...]
[...] Cette jalousie, qui provoque une forme de paranoïa profonde, Freud la relie au phénomène d'homosexualité, qui n'est en réalité que le fruit d'un amour transformé en haine, et qui opérerait un renversement dans les liens de socialisation. XXII. Névrose et psychose Ici, Freud nous révèle comment, après des questionnements sur le surmoi, le moi et le ça, a pu étayer sa théorie sur les névroses et les psychoses. En effet, c'est en croisant ses diverses études que Freud a pu admettre que la névrose serait le résultat d'un conflit entre le moi et son ça, le tout traversé par un mécanisme de refoulements par lequel le moi se détacherai du monde extérieur. [...]
[...] À première vue Freud ne relève alors aucune pathologie chez cette femme. Cependant, lorsqu'un réel travail de recherche a été effectué, le psychanalyste se rend compte que l'origine de la pathologie naissante chez cette patiente n'est autre qu'une nouvelle fois liée à une expérience sexuelle pouvant s'apparenter au complexe œdipien. XXI. Sur quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l'homosexualité Dans ce chapitre, Freud nous distingue trois formes de jalousie : la jalousie concurrentielle ou normale (faite de colère envers un rival), la jalousie projetée (découlant une nouvelle fois d'un sentiment refoulé), et la jalousie délirante, qui ici s'apparente à de la paranoïa. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture