La maladie d'Alzheimer est caractérisée par des difficultés progressives de la mémoire, du langage, des habiletés gestuelles et visuoconstructives.
L'agraphie constitue une manifestation plus précoce que les difficultés du langage oral. La dégradation du langage écrit est progressive, elle touche d'abord le système lexical puis le système phonologique qui ne peut plus compenser la dysorthographie.
Les études ont permis de distinguer ces deux systèmes. Le système lexical permet l'écriture des mots familiers (réguliers, irréguliers ou ambigus). L'interruption de cette voie lexicale entraîne une perte des représentations orthographiques, on observe alors une agraphie lexicale. Le système phonologique permet l'écriture des mots non familiers et des non-mots.
Dans un autre modèle de l'écriture, il est postulé que les voies lexicale et phonologique convergent vers un Buffer Graphémique qui stocke la représentation orthographique d'un mot. D'après ce modèle, il y a plus d'erreurs pour les mots longs, mais les facteurs sémantiques, phonologiques et lexicaux n'ont pas d'influence.
Les objectifs de cette étude sont d'évaluer l'influence de différents paramètres sur la dictée chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer, de classer les différents types d'erreurs obtenues afin d'identifier les profils caractéristiques de la maladie. Enfin les auteurs cherchent à déterminer les liens éventuels entre l'altération orthographique des patients et les variables démographiques et neuropsychologiques.
L'étude a été réalisée sur 42 patients atteints de la maladie d'Alzheimer dont 18 hommes et 24 femmes d'une moyenne d'âge de 68,9 ans, d'une durée moyenne de scolarité de 11,6 ans, et d'une durée moyenne de la maladie de 3,3 ans.
Le groupe témoin est constitué de 30 sujets dont 9 hommes et 21 femmes, d'une moyenne d'âge de 68,1 ans, d'une durée moyenne de scolarité de 11,5 ans.
Tous les sujets sont de langue maternelle française et sont tous droitiers (...)
[...] Enfin les auteurs cherchent à déterminer les liens éventuels entre l'altération orthographique des patients et les variables démographiques et neuropsychologiques. L'étude a été réalisée sur 42 patients atteints de la maladie d'Alzheimer dont 18 hommes et 24 femmes d'une moyenne d'âge de 68,9 ans, d'une durée moyenne de scolarité de 11,6 ans, et d'une durée moyenne de la maladie de 3,3 ans. Le groupe témoin est constitué de 30 sujets dont 9 hommes et 21 femmes, d'une moyenne d'âge de 68,1 ans, d'une durée moyenne de scolarité de 11,5 ans. [...]
[...] Evaluation de l'orthographe dans la maladie d'Alzheimer Croisile, B., Adeleine, P., Carmoi, T., Aimard, G., Trillet, M. (1995). Revue de neuropsychologie, Vol 23-51. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par des difficultés progressives de la mémoire, du langage, des habiletés gestuelles et visuoconstructives. L'agraphie constitue une manifestation plus précoce que les difficultés du langage oral. La dégradation du langage écrit est progressive, elle touche d'abord le système lexical puis le système phonologique qui ne peut plus compenser la dysorthographie. Les études ont permis de distinguer ces deux systèmes. [...]
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