Actuellement en psychologie comme en psychanalyse quelques notions restent encore trop floues ou vraiment très vastes. Pour être plus précis nous allons nous intéresser à deux notions très générales : la volonté et la demande.
Pour cela nous allons nous intéresser à un auteur assez particulier car il a un impact médiatique vu qu'il a été chroniqueur dans l'émission de Laurent Ruquier sur France 2. Dans notre contexte, on va plutôt retenir de lui son activité psychanalytique, il s'agit donc de Gérard Miller (1948) (...)
[...] De manière beaucoup plus restrictive, le terme, pris dans son sens psychanalytique, s'applique à un ensemble de représentations qui partagent le même niveau de complexité que les répressions accessibles à la conscience et qui présentent les mêmes caractères d'intentionnalité et de formalisation sur les modes de la croyance et du désir. On distinguera deux types de représentations inconscientes : - Celles qui n'ont jamais eu accès à la conscience et qui ont été l'objet d'un refoulement primaire (expérience infantile par exemple) - Celles qui ont été accessibles à la conscience (préconsciente) et qui ont été par la suite l'objet d'un refoulement secondaire. Quoi qu'il en soit, d'un point de vue phénoménologique, on dira qu'une représentation, source de jouissance, et devenu une représentation du désir. [...]
[...] Ce n'est juste qu'une critique car il s'en est bien inspiré comme la plupart des philosophes et psychologues de ce courant.On peut donc montrer les liens entre la psychanalyse et la psychologie clinique, ils sont au nombre de deux : - Elles offrent toutes les deux une théorisation autour de la psyché humaine. - Elles font usage toutes les deux d'une méthode clinique. Pour autant, il peut exister une psychologue clinique qui ne se réfère pas au corpus de connaissance psychanalytique. De même, la psychanalyse ne se superpose pas à la psychologie clinique, elle ne partage pas l'ensemble de son approche et de ses outils. Pour ouvrir cet exposé au débat nous vous demanderons ce que vous pensez du rapport à l'autre. [...]
[...] Quelles sont les apports de Miller sur les notions demande, volonté, jouissance et désir par rapport à la psychanalyse ? Dans un premier temps, nous verrons une présentation assez théorique. Dans un second temps, nous entrerons plus dans quelque chose de plus concret qui est l'importance du rapport avec l'Autre. La demande et la volonté Définitions Tout d'abord commençons par la définition de la volonté qui peut être définie comme une propriété du caractère propre d'un individu qui est désignée par une force d'intension d'agir vers un but malgré les difficultés qui peuvent se présenter. [...]
[...] Ce terme fait référence à l'expérience de satisfaction des images en mémoire. Celle-ci a lieu lorsque l'excitation provenant d'un besoin intérieur est apaisée par l'obtention de l'objet spécifique (exemple du nourrisson chez Freud.). Et enfin le dernier terme qui doit être définit est la jouissance qui peut être vu comme un plaisir intense tiré e la possession de quelque chose de la connaissance. Il faut bien souligner le fait que la volonté et le désir font l'objet de nombreuses études en psychanalyse comme celles de Freud ou de Lacan alors que les deux autres ne font l'objet d'une définition purement issue de la psychologie. [...]
[...] Ici, on voit très bien l'importance de l'autre. Il permet en quelque sorte de faire ressortir quelque chose de refoulé en soi et de faire prendre conscience à l'individu que même si son désir est réalisé, il n'est pas forcément appliqué concrètement dans la réalité des choses. Lacan a dit : L'inconscient est structuré comme un langage cela illustre bien le fait que lorsque le psychanalyste pénètre dans l'inconscient il va déchiffrer ce qui est comme des inscriptions indélébiles On entend ici par inscriptions indélébiles les traces de tout ce qui est considéré de l'inconscient. [...]
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