Schopenhauer, Irvin Yalom, 2005, psychothérapie, détermination, mort, groupe de parole, confiance en soi, addiction, thérapie, relations de couple, volonté, vie, philosophie, relation Je-Tu, Buber, relation égalitaire, approche humaniste, honnêteté
Le livre « La méthode Schopenhauer » a été écrit par Irvin Yalom et est paru en 2005. Irvin Yalom se définit comme étant philosophe, psychothérapeute et défenseur de l'approche humaniste qu'il affectionne tout particulièrement. Dans ce livre, Yalom réussit à mêler l'oeuvre et la personnalité d'Arthur Schopenhauer, célèbre philosophe du XIXe siècle connu pour sa vision pessimiste de la vie, à l'histoire autour d'un certain Julius, personnage principal de ce roman. Nous plongeons dans le coeur de l'histoire dès le début de cette oeuvre, où nous est annoncée la mort certaine d'un psychothérapeute nommé Julius. Ce dernier n'aura alors qu'une seule idée en tête, celle d'aider ses patients jusqu'à son dernier souffle.
[...] Cette citation est celle qui apparait au-dessus de l'annonce du chapitre 42 de ce livre. Personnellement, je ne peux m'empêcher de relier cette citation aux dernières paroles imaginaires de Julius. Ces paroles, ce dernier auraient pu les dire, les penser, les rêver, car son unique et dernier but portait sur l'aide à son prochain et, dans cette situation, à ses patients à qui il aura donné sa dernière année de vie. Les membres du groupe se retrouvèrent tous les lundis, au même endroit, Julius aura donc réussi son pari, laissant son âme en paix pour le reste de l'éternité. [...]
[...] Un autre incident émailla le séjour havrais d'Arthur : il rencontra la mort , p.114. Dialogues et argumentation Le thème de la mort sera abordé à travers la pensée de Nietzche, base théorique de Julius, ainsi qu'à travers la pensée du philosophe Schopenhauer. Dès les premières pages, Julius apprend qu'il a un mélanome de son ami médecin. Cette annonce sonna comme une fatalité, p.22 voyant son nom inscrit sur l'agenda de la mort . Julius est habitué à côtoyer la mort. [...]
[...] C'est votre travail, votre décision, pas les miens. [ . ] Ce que je peux faire, en revanche, c'est vous aider à voir en quoi vous contribuez vous-même à cette fâcheuse situation. , p.132. Il y a d'autant plus de risque de tomber dans la dépendance que le patient est fragile, manque de confiance en lui et a l'impression qu'il n'arrive à rien. L'honnêteté est primordiale pour que tous les membres du groupe aient l'impression que cette thérapie leur est utile. [...]
[...] Les membres du groupe deviennent alors des personnages importants tout au long de ce roman, et cette thérapie amène Philip à changer peu à peu et nous parait de plus en plus sympathique au fil de notre lecture. Nous apprenons la mort de Julius dans l'avant-dernier chapitre du livre, sa mort apparait sous ces mots : Il n'y eut jamais de séance officielle d'adieux. Le lendemain, en effet, Julius fut pris de terribles maux de tête. Quelques heures après, il tomba dans le coma. Il mourut trois jours plus tard . Le livre se finit sur une ellipse qui nous présente Philip et Tony, trois ans plus tard. [...]
[...] Tout au long de sa vie, Schopenhauer a dû faire face à l'omniprésence de la mort. Dans son premier ouvrage, il affirmait : La vie de notre corps n'est qu'une agonie sans cesse arrêtée, une mort d'instant en instant repoussée [ . ] à chaque gorgée d'air que nous rejetons, c'est la mort qui allait nous pénétrer, et que nous rejetons ; ainsi nous lui livrons bataille à chaque seconde , p.523 Le romancier, Irvin Yalom, nous amène tout au long de son œuvre sur nos propres représentations de la mort. [...]
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