Denkwürdigkeiten eines Nervenkranken fut publié en 1903. Nous le connaissons en France sous le titre : Mémoires d'un névropathe, dans une traduction qui date de 1975 aux éditions du Seuil. L'ouvrage autobiographique de Schreber contient 22 chapitres écrits sur 294 pages. Ses mémoires seront analysées par de nombreux auteurs : Jung en 1906, Freud en 1911 et Lacan en 1955. D'autres personnes les étudieront ensuite.
Schreber a écrit ses mémoires quatre ans après le début de sa deuxième hospitalisation. Son but était d'obtenir par cette explicitation la levée de son internement. Il ne se représentait pas comme un névropathe, mais comme un malade des nerfs c'est-à-dire malade de l'âme. Schreber va parler de l'âme tout au long de son récit, les nerfs en sont les récepteurs. Un autre thème dominant est Dieu qui va occuper la place du persécuteur avec qui il sera branché grâce à des rayons. Schreber dans son livre mène un combat contradictoire, contre Dieu pour Dieu, contre Dieu complice de Flechsig dans son internement et pour un Dieu en accord avec l'ordre de l'univers. Schreber va ajouter son récit plusieurs évènements de transformation de son corps, en corps de femme.
[...] Entre le moment où il est élu et le moment où il prend ses fonctions de Président à la cour de Dresde, Schreber, un matin, lui vient l'idée que : ce serait très beau d'être une femme subissant l'accouplement Freud souligne qu'il s'agit d'un "fantasme de désir homosexuel" Ce fantasme se rapporte à l'ancien médecin de Schreber, le Professeur Flechsig. Par la suite, Schreber développe l'idée d'une "transformation en femme". Selon Freud, cette idée constitue le "premier germe du système délirant". Schreber décrira avec précision son corps de femme et les sensations qu'il éprouve. Il s'agit bien d'un corps "pourvu de seins et d'organes féminins"(p.282) qui est "parcouru de nerfs de volupté". Freud nous explique que, dans un premier temps, Schreber se défend contre son fantasme homosexuel. [...]
[...] b)-troubles des activités perceptives : -Hallucinations psychiques : voies perçues en soi : syndrome d'influence : phénomène imposé (rayons) -Hallucinations psycho-sensorielles : visuelles : Ombres noires que Schreber appel miracles d'épouvante trouble à expression somatique : a)-troubles des conduites alimentaires : refus alimentaires lors de son premier entretien. b)-troubles du sommeil : qualitatif. c)-troubles des conduites sphinctériennes : troubles de la défécation rétention volontaire. 3-troubles du comportement et des conduites : - troubles psychomoteurs : tics, tremblements de la main 4-trouble de l'état de conscience : a)-hypocondrie : sensation douloureuse de respiration que Schreber nome miracle de derrière b)-dépersonnalisation : transformation en femme (pour ramener l'ordre de l'univers) 5-troubles de l'état affectif : a)-angoisse : - Castration : transformation en femme. [...]
[...] Nous le connaissons en France sous le titre : Mémoires d'un névropathe, dans une traduction qui date de 1975 aux éditions du Seuil. L'ouvrage autobiographique de Schreber contient 22 chapitres écrits sur 294 pages. Ses mémoires seront analysées par de nombreux auteurs : Jung en 1906, Freud en 1911 et Lacan en 1955. D'autres personnes les étudieront ensuite. Schreber a écrit ses mémoires quatre ans après le début de sa deuxième hospitalisation. Son but était d'obtenir par cette explicitation la levée de son internement. [...]
[...] Le compte-rendu du médecin note qu'il est très inquiet, qu'il se plaint d'un ramollissement du cerveau. Il fait plusieurs tentatives de suicide et soutient être une jeune fille qui a peur d'agressions indécentes. Il souffre de nombreuses hallucinations visuelles, auditives et olfactives. Il se croit mort et décomposé. Il crie souvent, surtout la nuit, il dort mal et à cette époque, le Dr Flechsig le considère dangereux pour lui-même et pour les autres. Les idées de persécution s'immiscent déjà dans le tableau et Flechsig intervient dans le délire de Schreber comme principal persécuteur. [...]
[...] Le trouble psychotique est le syndrome délirant, le syndrome de dissociation, la perte de contact avec la réalité et la méconnaissance de l'état. Le délire est constitué de pensées ou d'idées en contradiction avec la réalité, avec le monde social et culturel. La structure du délire est composée de : mécanismes délirants, de thèmes délirants, du degré de systématisation du délire, du degré d'extension du délire et de la participation affective. Les mécanismes délirants sont la base de la production des idées délirantes. Lorsque le sujet présente et est convaincu d'une idée fausse et qu'aucune démonstration ne soit nécessaire on parle d'intuition. [...]
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