David Le Breton, "Signes d'identité, tatouages, piercing et autres marques corporelles"

Résumé du document

Il existe énormément de modifications corporelles en plus du tatouage et du piercing. Par exemple, on trouve le stretching qui équivaut à l'élargissement du piercing pour mettre un bijou pus volumineux. La scarification est une cicatrice ouvragée pour dessiner un signe en creux ou en relief sur la peau avec un éventuel ajout d'encre. Le branding est une cicatrice en relief dessinée sur la peau par l'application au fer rouge ou au laser d'un motif. Le burning est une impression sur la peau d'une brûlure avec un rajout d'encre. Le peeling consiste à enlever des surfaces de peau. Les implants sous cutanés qui consistent à incruster des formes en relief sous la peau (...)

Extraits

[...] Le Breton dit : Le corps devient archive de soi on voit là encore l'idée que les tatouages racontent l'histoire du sujet. La modification corporelle comme protection de soi La marque corporelle sert à la protection de soi. Ainsi, le tatouage est vu comme un porte bonheur. Prenons l'exemple des tatouages représentant des animaux, ils renvoient à la puissance et au caractère indestructible. Le tatouage protège l'individu. Aussi, des figures trouvées dans les livres de magie renvoient à la chance. [...]

[...] Le Breton explique que c'est en partie grâce à l'évolution de pensée générale qui est positive contrairement à avant, ainsi, les jeunes se permettent de prendre le temps de se décider. Le jeune est confronté à l'hésitation cela signifie que l'individu doit être certain de ce qu'il fera car le tatouage ne s'efface pas. Le choix du motif, de la boutique et du tatoueur prennent également énormément de temps dans la prise de décision. Les jeunes se font tatouer à des moments précis de leur vie. [...]

[...] De nos jours, le message érotique est plus subtil. Le dessin ne représente pas forcément quelque chose d'érotique mais c'est l'endroit choisi pour le faire qui peut l'être, par exemple : sein, hanche, bas du dos . Cela est destiné aux regards du partenaire. Quant au piercing, certaines personnes se font percer dans des zones dites érogènes, par exemple : la langue, les tétons. Ils sont fait en partie pour des jeux érotiques et les sensations particulières que cela peut apporter. [...]

[...] C'est essentiellement lorsque le sujet a vu un tatouage ou piercing sur une autre personne (ami, famille ou inconnu). Ainsi, ça leur a permis de trouver ça beau, ils ont pris la décision de faire aussi une modification corporelle. Le Breton parle d'une chaîne d'influence. Cela signifie qu'un individu aime un type de tatouage, et il s'avère qu'il connaît une personne qui a également un tatouage qui lui conseille un tatouer de confiance et par conséquent cet individu fera un tatouage. [...]

[...] C'est pourquoi certains reculent et ne font pas de marques corporelles. Aujourd'hui, on trouve des tatouages à durée limitée comme celui au henné et aussi des kits de tatouages que les personnes peuvent réaliser pour une soirée ou évènement précis par exemple. Je terminerai en citant Le Breton : La modification corporelle est une limite symbolique dessinée sur la peau, elle fixe une butée dans la recherche de signification et d'identité, elle est une sorte de signature de soi pour laquelle l'individu s'affirme dans une identité choisie. [...]