Résumé complet de l'ouvrage de Sigmund Freud « La vie sexuelle » dans lequel il aborde la névrose et son étiologie à travers l'étude de la vie amoureuse, du fétichisme, du narcissisme.
[...] L'hypocondrie : sensations corporelles pénibles et douloureuses : action sur la distribution de la libido. Retrait de l'intérêt et de la libido des objets du monde extérieur recentrés sur l'organe qui l'occupe. Erogénéité d'une partie du corps : activité consistant à envoyer dans la vie psychique des excitations qui l'excitent sexuellement. Hypocondrie dépend de la libido du moi de même que les autres dépendent de la libido d'objet (hystérie, névroses obsessionnelle). L'angoisse hypocondriaque serait, de la part de la libido du moi, le pendant de l'angoisse névrotique. [...]
[...] Ces névroses (neurasthénie) peuvent être produites par certaines influences nocives de la vie sexuelle dont on peut déduire l'étiologie sexuelle particulière. Le facteur sexuel est le facteur essentiel qui provoque les névroses. Les PSYCHONEVROSES Influence de l'hérédité. La psychanalyse a permis de reconnaître que les symptômes de ces troubles (hystérie, névrose obsessionnel ) sont psychogènes et dépendent de l'activité de complexes de représentations inconscientes (refoulés). Ces complexes ont un contenu sexuel : ils ont leur source dans les besoins sexuels de personnes insatisfaites et représentent pour elles et représentent pour elles une sorte de substitut de la satisfaction. [...]
[...] En même temps le moi a émis les investissements libidinaux d'objet. Il se trouve appauvri au bénéfice de ces investissements ainsi que de l'idéal du moi, et il s'enrichit à nouveau par les satisfactions objectales ainsi que par l'accomplissement de l'idéal. Une part du sentiment d'estime de soi est primaire, c'est le reste du narcissisme infantile, une autre partie à son origine dans ce que l'expérience confirme de notre toute-puissance (accomplissement de l'idéal du moi), une troisième partie provient de la satisfaction de la libido d'objet. [...]
[...] Puis conclusion : il a bien été là et par la suite il a été enlevé résultat de castration. L'on ne peut apprécier à sa juste valeur la signification du complexe de castration qu'à la condition de faire entrer en ligne de compte sa survenue à la phase du primat du phallus. Dépréciation de la femme, horreur de la femme, prédisposition à l'homosexualité découle de la conviction finale que la femme n'a pas de pénis. Hypothèse : absence de pénis : castration par punition. [...]
[...] L'autorité du père, introjectée dans le moi, y forme le noyau du surmoi, lequel emprunte au père la rigueur, perpétue son interdit de l'inceste et ainsi, assure le moi contre le retour de l'investissement libidinal de l'objet. Les tendances libidinales du complexe d'Œdipe sont en partie désexualisées et sublimées : arrive lors de toutes transformations en identification, et en partie inhibées quant au but et changées en motions de tendresse. Le procès a sauvé l'organe génital, il a détourné de lui le danger de le perdre et il l'a paralysé, il a supprimé son fonctionnement. Avec lui commence le temps de latence qui vient interrompre le développement sexuel de l'enfant. [...]
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