Cette technique, est mise en opposition avec tous les autres procédés de psychothérapie. L'efficacité thérapeutique n'est pas transférée à un interdit suggestif du médecin, on s'attend à ce que les symptômes disparaissent d'eux-mêmes lorsque l'intervention sur le mécanisme psychique, a réussi à amener les processus animiques à suivre un autre cours que celui d'avant, qui avait débouché dans la formation de symptômes (...)
[...] D'autres innovations concernent la personne du médecin, devenu attentif au contre-transfert, qui est l'influence du patient sur la sensibilité inconsciente du médecin, ce dernier doit obligatoirement reconnaître en lui- même et maîtriser ce contre-transfert. La technique psychanalytique selon la forme de la maladie, les pulsions, doit subir certaines modifications. Dans la thérapie de l'hystérie de conversion et il nous faut changer quelque peu notre démarche, il faut apporter de l'aide par traduction de leur inconscient, jusqu'à ce qu'ils puissent se décider à renoncer à la protection de la phobie et qu'ils s'exposent à une angoisse désormais très modérée. [...]
[...] À l'époque la technique du procédé n'était pas encore au point. Concernant les névroses, la conception des symptômes hystériques était considérée comme le résultat d'une excitation transposée de l'animique dans le corporel, et donc ont amené les termes techniques d'abréaction et de conversion. Un facteur dépendant de la disposition psychique des malades vient s'ajouter à l'action des procédés curatifs engagés par le médecin, ces derniers ont donc appris à utiliser le mot suggestion et Moebius a enseigné le manque de fiabilité dans nos méthodes curatives. [...]
[...] Il se sert de la capacité de déplacement de la libido, pour investir les activités de préférence et habitude des plus varier pour les élever au rang de satisfactions substitutives. Il ne cesse de trouver de nouvelles déviations de cette sorte par laquelle s'échappe l'énergie requise. Mais le malade cherche avant tout, la satisfaction substitutive dans la cure elle- même, dans le rapport du transfert aux médecins. [...]
[...] - On peut se demander ce qu'il en est, quand on applique la psychanalyse à la possibilité de causer des dommages. Dans une cure analytique conduite en connaissance de cause il n'y a à redouter pour le malade aucun dommage. En conclusion cette thérapie est fondée sur l'idée que des représentations inconscientes sont la cause immédiate des symptômes morbides. La volonté consciente s'étend aussi loin que les processus psychiques conscients et toute contrainte psychique à son fondement dans l'inconscient. On a donc jamais à craindre que le malade subit des dommages sous l'effet de l'ébranlement, qu'implique l'entrée de l'inconscient dans la conscience, car on peut se figurer théoriquement que l'action somatique et effective de la motion devenue consciente ne peut jamais devenir aussi grande que l'action de la motion inconsciente. [...]
[...] L'expérience ne parle pas en faveur de l'excellence d'une telle technique affective. La mise à découvert de l'inconscient chez le malade, par cette technique de suggestions, rend le malade plus incapable encore de surmonter des résistances plus profondes. La résolution du transfert, une des tâches majeures de la cure, et rendu plus difficile par l'attitude intime du médecin, si bien que le bénéfice éventuel du début finit par être plus que contrebalancer. Une autre tentation résulte de l'activité éducatrice et la résolution des inhibitions de développement. [...]
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