Ecstasy, Kheira Bettayeb, MDMA, PTSD, cancers, angoisse, sérotonine, dopamine
Historiquement, la MDMA (3,4-méthylène-dioxyméthamphétamine) est une molécule créée accidentellement en 1912 par la firme Merck mais qui est restée inconnue jusqu'à la fin des années 60. Elle a alors une utilisation courante dans le milieu hospitalier pour soigner les PTSD (Post-Traumatic Stress Disorder) notamment chez les cancéreux.
[...] Celui-ci pose les bases de la psychanalyse permettant ainsi par la suite une meilleure compréhension des ouvrages de la matière à lire. On peut néanmoins reprocher au conférencier de ne pas toujours aller au bout de ses idées durant cette conférence. Cependant il est vrai qu'à cette époque la psychanalyse telle que nous la connaissons aujourd'hui n'en était qu'à sa phase d'essai. Je peux aussi noter qu'il faut une base dans l'histoire de la psychologie pour comprendre la 2nde partie. Bettayeb, Kheira (2005). Ecstasy des médecins misent sur elle. Science et Vie. [...]
[...] Les chercheurs utilisent de la MDMA pure, principe actif de l'ecstasy. Biologiquement, la MDMA augmente dans le cerveau le niveau de deux neuromédiateurs : la sérotonine (molécule de l'humeur et du comportement) et la dopamine (molécule du plaisir et motivation). Ceci enlevant la sensation d'anxiété pendant une durée d'environ 4 à 6 heures. A la différence des antidépresseurs, l'ecstasy libère la sérotonine en plus d'empêcher la recapture de la dopamine. De plus, celle-ci peut servir dans une psychothérapie de par ses vertus. [...]
[...] Mais les risques de toxicité sont encore présents (n'oublions pas que la MDMA est un acide). Les recherchent posent une moyenne de 2mg/kg (environ 1.4 g pour une personne de 70kg) tant dis que la dose dite dangereuse est évaluée à 5mg/kg. Après recherche, une dose dans le cadre illégal est d'environ 2mg en tout et non pas par kg. Ils considérent que l'usage de la MDMA est bénéfique pour les personnes en fin de vie face au risque. Néanmoins, cela est considéré comme dangereux chez les personnes déprimées, car leur réserve de sérotonine est faible. [...]
[...] D'un point de vue psychologique, une angoisse se forme à partir des sentiments que nous avons face à un événement traumatique. Néanmoins, il n'existe pas de remède infaillible permettant de soigner celle-ci. Actuellement, les psychiatres utilisent la médicamentation en plus des entretiens pour soigner ces maux, mais ceux-ci veulent dépasser le stade des anxiolytiques. Pour cela, deux études sont en cours (lors de l'écriture de l'article) pour tester l'efficacité que pourrait avoir l'ecstasy dans le traitement de ces troubles : A l'université d'Harvard (USA Massachusetts), John Halpern test sur des cancéreux. [...]
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