Le terme « groupe » vient, selon certaine source de l'italien groppo ou gruppo. Il s'agit d'un terme technique lié à l'art pour désigner une œuvre représentant plusieurs individus, peinture ou sculptures. Les premières utilisations écrites du mot datent du XVIIe siècle. Après l'utilisation du mot par des auteurs comme Molière ou Mansart, il se répand très vite dans le langage courant. Puis le terme se précise, et c'est vers le milieu du XVIIIe que le mot trouve son sens définitif pour désigner une réunion de personnes.
Le concept de groupe est soumis, selon les auteurs, à des préjugés d'ordre psychologique et psychanalytique. Les notions de groupe restent peu connues et pour la plupart des sujets la création de groupe reste éphémère et le fruit du hasard. La résistance épistémologique à la notion de groupe tient essentiellement au fait que cette reconnaissance implique de se repenser dans un nouveau cadre de références. Pour la majorité des personnes, le groupe n'est utile que pour améliorer son efficacité mais représente un danger d'aliénation de l'individu. En résumé, cette résistance épistémologique s'explique aussi par la résistance de l'homme moderne à vivre en groupe et à accepter l'influence du groupe sur lui. Ce refus, selon Freud, vient du narcissisme de l'être humain.
D'autres préjugés sont d'ordre sociologique. Dans ce cas, l'individu ne se sent pas différencié du reste de la société, il fait partie d'un tout. La notion de groupe perd alors de son sens et ne se pose même pas, car il se sent en famille, dans un clan, dans un village ou au travail et ce, de manière continue, et sans séparation entre les groupes.
Certaines résistances proviennent de régimes totalitaires. Dans ce cas, aucun individu n'est autorisé à prendre du recul et à s'exclure pour étudier le groupe auquel il appartient. Le petit groupe devient dans ce dernier cas, un risque pouvant mettre en péril l'autorité de la société globale en question.
Selon Bachelard enfin, l'individu n'a pas conscience de ses propres représentations, il y adhère, comme une évidence. Le groupe de diagnostic les fait apparaître. Pour les voir, l'individu doit payer un prix psychologique qu'il est peu enclin à faire. Le groupe restreint peut donc représenter un danger psychologique important.
[...] Il soustrait les ouvriers de l'autorité patronale en soumettant la direction et les ouvriers au suffrage des travailleurs. Godin compare les classements de l'appréciation des supérieurs par les subordonnés avec la production de chaque atelier et peut ainsi apporter des réajustements. Durkheim et la conscience collective. Durkheim définit le groupe comme étant plus que la somme de ses membres, c'est à dire, comme une totalité. Une entité propre, avec un psychisme dominant collectif. Pour lui, le groupe remplit des fonctions d'ordre psychologique (intégration, régulation des relations entre les individus, idolâtrie . [...]
[...] Groupement: C'est une réunion de personnes dont le nombre est très fluctuant. La périodicité des réunions est plus ou moins importante avec une constance relative des objectifs. Le but principal est de répondre à un intérêt commun de ses membres ; c'est le cas des associations du genre Loi 1901. Les vocations du groupement sont diverses, religieuses, intellectuelles, politiques, etc. Le groupe primaire et restreint: il est déterminé par son nombre restreint, par le fait que chacun a une perception individualisée de l'autre et que les échanges interindividuels sont nombreux. [...]
[...] La prise de décision résulte un cheminement du groupe autour de microconflits ayant des sources affectives ou pratiques. La confrontation sur la manière de se rapprocher de l'objectif à atteindre est une étape importante dans la prise de décision dans un groupe restreint. Pour qu'une décision soit prise, les buts doivent être définis par chacun, les capacités individuelles connurent par le groupe, le but ultime doit être rendu pertinent, clair et précis, la vision doit refléter des faits et non des opinions, l'aspect collectif doit ressortir, et enfin le choix doit être libre plutôt qu'imposé par un membre ayant l'ascendant. [...]
[...] Les décisions sont suivies, car, comprises. L'anarchie: dans ce dernier groupe, on trouve un fort taux d'agressivité lié à un sentiment d'abandon et un climat de compétition entre les enfants. Ainsi peut-on envisager le changement en réduisant les tensions internes? Trois étapes à suivre : décristalliser, changer, re-cristalliser. Les résultats de Lewin sont rapidement vérifiés lors de la deuxième guerre mondiale dans l'opposition des systèmes démocratique par rapport aux dictatures. Par la suite, de nombreuses études s'appuieront sur les travaux de Lewin pour réduire les cas de dissonance cognitive dans les différents systèmes groupaux. [...]
[...] Science expérimentale, créée et développée par Kurt Lewin entre 1939 et 1945 aux États-Unis, la dynamique des groupes s'est largement diversifiée, suscitant enthousiasme, mais aussi objections et quelques désillusions. Cet ouvrage, publié à l'origine dans la collection Le Psychologue réimprimé de nombreuses fois, témoigne de l'importance de cette discipline. Il donne la définition du groupe restreint, présente les différents modes de fonctionnement, les champs d'application, les techniques de "gestion" d'un groupe et examine les perspectives ouvertes par la psychanalyse groupale, l'analyse transactionnelle, le développement des thérapies corporelles. [...]
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