Donald Woods WINNICOTT, psychanalyste anglais, né à Plymouth en 1896, décédé à Londres le 25 janvier 1971, est issu d'une famille aisée .Il effectue des études médicales.
Suite à une fracture qui le rend dépendant des autres, il dira: "je ne pouvais pas imaginer que, pendant tout le reste de ma vie, je serais obligé de dépendre des médecins [...] Le meilleur moyen de m'en tirer, c'était de devenir médecin moi-même." Ce détail illustre l'esprit d'indépendance qui le caractérise tout au long de sa vie. Pendant la guerre 14-18, il continue ses études de médecine tout en s'engageant dans la marine pour occuper un poste de chirurgien sur un navire.
[...] Conclusion L'environnement joue un rôle capital dans l'évolution du développement de l'enfant. L'apport original de D.W.Winnicott est dans sa conception de l'environnement humain qui facilite les processus de maturation et d'intégration de l'individu dans la société. A l'aide de la théorie des phénomènes transitionnels, Winnicott et tout autre psychanalyste peuvent montrer comment un apport de l'environnement, qui s'inscrit tout au début de la vie, permet à l'individu de faire face à l'angoisse que représente la perte de l'omnipotence. Mais cet environnement peut avoir un impact psychologique qui perturbe l'individu, s'il est défaillant ou traumatisant. [...]
[...] C'est une défense contre l'angoisse. L'objet transitionnel L'objet vient pour rassurer l'enfant, le réconforter, et tout parent connaît ce rôle. Winnicott précise surtout qu'il s'agit d'une protection contre l'angoisse de type dépressif, soit l'angoisse, justement, de perdre l'objet c'est-à-dire l'objet maternel. C'est ce qu'on appelle l'objet transitionnel ( Au cours de la désillusion, l'objet transitionnel fait en quelque sorte interface entre l'enfant et sa mère, permettant un vécu non angoissant de la séparation.L'objet transitionnel est donc un moyen pour l'enfant d'accéder à l'objectivité, d'accepter de perdre en quelque sorte ses sentiments de toute puissance de manière pas trop brutale. [...]
[...] Quand il a faim, il pleurera. °3.Etape d'indépendance : l'enfant peut se passer des soins en emmagasinant des souvenirs. Quand il a faim, il sait attendre un peu, et sait halluciner le biberon pour patienter. Il est alors capable de projeter ses besoins sur autre chose en les différant. C'est rendu possible car à cette étape, l'enfant possède une certaine compréhension et une confiance en son environnement. La manière dont la mère porte l'enfant se répercute dans la perception qu'il a de son environnement. [...]
[...] Il est la première possession non-moi. Il n'est perçu ni comme faisant partie de la mère, ni comme étant un objet intérieur. En effet, il sera plus tard désinvesti et l'espace transitionnel donnera accès au jeu et aux activités culturelles pour l'enfant. Il ne fait pas le deuil de son objet transitionnel mais étend son espace transitionnel à tous les domaines de la culture. On trouve l'extension d'un investissement qui visait un objet et qui vise ensuite l'art, la connaissance, la religion. [...]
[...] Il est normal qu'un enfant soit ému ou agité à la naissance d'un frère. Cette angoisse peut se traduire par des colères, de l'énurésie. Ces troubles physiques observés lors d'évènements survenant dans la vie de l'enfant ont des causes psychiques que le thérapeute ne doit pas ignorer mais ne doit pas traiter. Sinon, il risque de faire de ces troubles psychiques normaux une maladie. Il décrit le cas Joan qui, suite à la naissance de son frère, maigrit, devient irritable, pince et mord et va jusqu'à se faire vomir. [...]
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