Du désir au plaisir de changer. Comprendre et provoquer le changement, Françoise Kourilsky

Résumé du document

Cet ouvrage, paru en février 2003 aux éditions DUNOD et qui a reçu le prix Manpower, démontre que le changement n'est pas un phénomène insaisissable, mais qu'on peut le provoquer à travers une aptitude à appréhender différemment les situations et à y répondre autrement. L'auteur Françoise Kourilsky-Belliard utilise des approches telle que l'analyse systémique, les théories de Grégory Bateson et de l'Ecole de Palo Alto ou encore la programmation neurolinguistique (PNL).
Celle-ci, Docteur en Psychologie spécialisée en thérapies brèves, diplômée de l'institut d'Etudes Politiques, est spécialiste de l'approche de Palo Alto dans le management en entreprise. Elle a notamment développé dans sa thèse de doctorat une approche originale qui s'applique à la communication managériale, la conduite du changement, la négociation et la gestion de conflit.
Conférencière, l'auteur anime des séminaires de communication, de formation et de stratégies de changement dans les grandes entreprises publiques ou privées et elle initie à sa démarche les responsables et dirigeants par le biais de coaching et d'ateliers de résolution de problèmes.
Ainsi, riche d'une expérience originale qui enchevêtre le conseil en entreprise et la psychothérapie familiale, elle fournit dans son livre, qui s'adresse plus particulièrement aux directions générales, aux directeurs des ressources humaines, aux managers mais aussi aux thérapeutes et aux consultants, une méthode pour aborder les chantiers de changement, en tenant compte de la complexité des interactions humaines.

Extraits

[...] Si nous utilisons la métaphore de la voiture par exemple, le changement de type deux serait le passage à une autre vitesse pour avancer plus facilement sur une pente. Cependant la mise en évidence des types de changements et la volonté de changer ne suffit pas, il est important de respecter et de valoriser les systèmes humains pour dynamiser leurs ressources d'évolution car c'est au moment où l'on s'accepte et où l'on se sent accepté que l'on est préparé à changer. [...]

[...] On peut escompter après utilisation de cette méthode plus de plaisir, de sérénité et d'efficacité dans la vie professionnelle comme personnelle. A la portée de tous et riche de nombreux exemples, ce livre offre une méthode, des points de repère et une palette variée de tactiques d'intervention. De plus le souci de clarté et de simplicité rend l'ouvrage facile à lire. Plus qu'un manuel de réflexion c'est un le manuel d'action pour la conduite du changement puisqu'il montre comment nous pouvons déparalyser notre esprit piégé dans des cercles vicieux. [...]

[...] Il faut prendre en compte pour communiquer un second langage, celui du corps que l'on nomme le langage non verbal. Le corps et les mots (qui peuvent être ou moteurs ou freins constituent deux modes d'expression et d'influence. La communication humaine est, en effet, un système global qui intègre à la fois le langage verbal, non verbal mais aussi les vertus de la communication indirecte. Communication indirecte qui trouve sa source dans chacun des deux hémisphères de notre cerveau : d'un coté nous avons un traitement linéaire, analytique et séquentiel des informations qui correspond aux compétences du cerveau gauche, de l'autre nous avons un traitement spatial, global et synthétique des données qui relève des compétences du cerveau droit. [...]

[...] Lorsque ce dernier est trop vague, il faut le redéfinir de manière claire et précise afin de le rendre susceptible d'être résolu. Dans le cas contraire, où l'énoncé du problème est trop restrictif, il s'agit d'élargir l'énoncé du problème pour avoir une vision globale de ce dernier pour agir avec pertinence localement. La redéfinition du problème consiste à effectuer un recadrage de niveau logique, autrement dit à redistribuer les éléments du problème dans un ordre plus pertinent. L'auteur propose deux étapes pour le recadrage : la première consiste à mettre en lumière les situations limitant de cause à effet imaginées par la personne. [...]

[...] Il s'agit donc d'apprendre à interférer autrement. Le rapport de force est l'ennemi du changement. Cinquième partie : La qualité de la communication, une condition fondamentale Cette cinquième partie traite des différents modes d'influence que nous possédons. Le langage verbal, dans un premier temps, constitue la matière première de la communication humaine. Cependant il ne faut pas réduire l'analyse de celle-ci au langage verbal c'est à dire au simple système de code conventionnel comprenant un vocabulaire et une grammaire avec une syntaxe. [...]