Encore aujourd'hui on ne trouve pratiquement rien sur une psychogenèse possible de la maladie d'Alzheimer. La possibilité d'un rapport entre l'angoisse de mort et la démence n'est jamais envisagée.
Selon l'auteur, le recours à des hypothèses organiques aurait une fonction d'occultation de l'angoisse.
[...] "quasi-inexistence d'un questionnement approfondi sur le psychisme du dément, sur ses relations psychiques avec les siens et les troubles éventuels de communication qui se développent entre lui et les autres." p.12 (...)
[...] Le crépuscule de la raison Jean Maisondieu Editions du centurion pages. INTRODUCTION Encore aujourd'hui on ne trouve pratiquement rien sur une psychogenèse possible de la maladie d'Alzheimer. La possibilité d'un rapport entre l'angoisse de mort et la démence n'est jamais envisagée. Selon l'auteur, le recours à des hypothèses organiques aurait une fonction d'occultation de l'angoisse. [ ] « quasi-inexistence d'un questionnement approfondi sur le psychisme du dément , sur ses relations psychiques avec les siens et les troubles éventuels de communication qui se développent entre lui et les autres. [...]
[...] CONCLUSION Dans le Petit Robert, démence=déchéance progressive et irréversible des activités psychiques, mentales. Le fait de parler de déchéance irréversible équivaut à une condamnation (assassinat du psychisme et de l'intelligence). « EVITER LA MORT DE L'ESPRIT N'EST ENVISAGEABLE QU'EN ACCEPTANT D'AVOIR LA MORT PRESENTE A L'ESPRIT .» p.218. [...]
[...] » Pr. BRION La technique du diagnostic d'irréversibilité-incurabilité est une des plus subtiles dans « l'effort pour rendre l'autre fou » (cf. Searles). Elle interdit tout retour en arrière. Les progrès éventuels sont gommés. p.31. L'incurabilité comme critère de définition interdit toute action thérapeutique sérieuse et favorise insidieusement des attitudes antithérapeutiques. Selon FONCIN : il y a 2 types de modification du cerveau au cours du vieillissement : Les « pertes » de volume, de neurones, altérations morphologiques des cellules. [...]
[...] Tout ce qu'il pourra dire ou faire sera nul et non avenu car lié au délabrement de son cerveau. » p.82. _le vieillard symbole de la mort_ La bulle protectrice de la civilisation nous satisfait tant que nous n'avons pas conscience de son unique défaut : elle ne nous empêche pas de trépasser _le vieillard image du cadavre_ Avec la diminution de la mortalité infantile l'idée de la mort ne concerne plus que les vieux. « Le vieillard ne fait pas qu'évoquer la mort : il la personnifie. [...]
[...] L'horreur du spectacle bloque tous les mouvements identificatoires. Le sentiment de dévalorisation est au centre de la problématique affective, les soignants ne veulent pas être à la place des déments, ni les familles à la place des soignants. Ces derniers souffrent de ne pas pouvoir faire ce qui les a motivé dans le choix de cette profession : soigner, soulager, guérir. « Le dément se comporte en déchet de l'humanité parce qu'il se considère ainsi et que nous le regardons comme tel. » p.48. [...]
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