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"Kebir, O., Dellagi, L., Ben Azouz, O., Rabeh, Y., Sidhom, O. & Tabbane, K. (2007). Déficits des fonctions exécutives dans la schizophrénie selon les dimensions positive, négative et de désorganisation."
Extrait:
"La schizophrénie est une psychose qui se manifeste par la désintégration de la personnalité et par la perte du contact avec la réalité. Elle frappe près de 1 % de la population des pays économiquement développés, autant les filles que les garçons, entre 15 et 35 ans.
On peut la voir comme un ensemble hétérogène de symptômes plus que comme une maladie unitaire. Les auteurs reviennent tout d'abord sur la distinction clinique et classique de ses symptômes en deux dimensions :
- Une dimension positive : qui rassemble les hallucinations, les idées délirantes et les troubles de la pensée. Pour expliquer cette dénomination, on peut dire que ces symptômes « ajoutent » au fonctionnement normal d'un individu des manifestations pathologiques.
- Une dimension négative : qui rassemble l'alogie (perte de la faculté de parler), l'émoussement de l'affect (démotivation, désinvestissement de l'affectif), le retrait social. Des symptômes qui « retirent » au sujet des capacités."
Si les symptômes positifs ne montrent aucune corrélation, les dimensions négatives et de désorganisation seraient corrélées chacune à un processus exécutif différent.
[...] Dans cette étude, les auteurs ne nous disent rien sur ce point. - Les traitements sont dits stables, mais qu'en est-il de leur classe pharmacologique ? Y'a-t-il homogénéité ? En effet, les neuroleptiques et psychotiques que prennent les schizophrènes ont de nombreux effets secondaires. De plus, la médication est souvent individuelle et nécessite une adaptation au cas par cas, tant les symptômes de la schizophrénie sont divers et leur expression variable. Il est donc nécessaire, puisqu'éthiquement on ne pourrait supprimer les traitements en totalité, de s'assurer que ce paramètre est contrôlé en choisissant des substances chimiques identiques. [...]
[...] Contrôle de l'activité et défauts de contrôle : aspects normaux, involutifs et pathologiques Kebir, O., Dellagi, L., Ben Azouz, O., Rabeh, Y., Sidhom, O. & Tabbane, K. (2007). Déficits des fonctions exécutives dans la schizophrénie selon les dimensions positive, négative et de désorganisation. Annales Médico Psychologiques, doi : 10.1016 /j.amp Introduction La schizophrénie est une psychose qui se manifeste par la désintégration de la personnalité et par la perte du contact avec la réalité. Elle frappe près de de la population des pays économiquement développés, autant les filles que les garçons, entre 15 et 35 ans. [...]
[...] En se basant sur les résultats d'analyses factorielles, les auteurs ont sélectionné des groupes d'items, représentant chacun une des trois dimensions de la schizophrénie : positive, négative, désorganisation. Ainsi ils obtiennent trois scores pour chaque sujet Evaluation neuropsychologique Les sujets sont soumis à quatre tests, permettant d'évaluer leurs fonctions exécutives : a. Wisconsin Card Sorting Test (WCST): Flexibilité cognitive - 128 cartes avec symboles à trois dimensions: forme, couleur, nombre. - Il faut trier les cartes selon un principe de tri connu uniquement par l'évaluateur. - Ce dernier dit au sujet vrai ou faux à chaque essai. [...]
[...] Fluence Verbale Sémantique alternée : Flexibilité cognitive - La consigne est de donner de manière alternée des mots appartenant aux 2 catégories sémantiques fruits et vêtements - On note le nombre de changements correct de catégorie en 60 secondes. d. Test de Hayling: Inhibition - Se compose de deux parties comprenant chacune 15 phrases à compléter. - Dans la partie le sujet doit répondre en complétant rapidement et correctement les phrases. - Dans la partie il doit compléter les phrases par des mots inadéquats. Il doit donc inhiber des réponses automatiques. [...]
[...] Le contenu du questionnaire découle des données objectives, psychométriques et cognitives, qui à ce jour étoffent le domaine de la cognition chez les patients atteints de schizophrénie. Cet instrument est le premier à mesurer de manière subjective les aspects de la cognition. La validité de cette échelle a été établie en comparant les résultats à des mesures objectives. Il me semblerait intéressant de chercher des corrélations entre cette échelle ESECS et la PANSS, considérant cette fois la totalité des facteurs qu'elle permet de mettre en évidence. [...]
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