Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste, docteur en psychologie, et enseignant à Paris VII. Il a publié des ouvrages personnels mais a également participé à des ouvrages collectifs. Sa bibliographie s'ouvre en deux axes : les images, où ses principales ouvres sont Psychanalyse de l'image (Dunod, 1995), Le bonheur dans l'image (Les empêcheurs de penser en rond, 1996) et Y-a-t-il un pilote dans l'image (Aubier, 1998), et le secret, avec notamment Tintin et les secrets de famille (Séguier, 1990, Réed. Aubier, 1992), Secrets de famille, Mode d'emploi (Ramsay, 1996, Réédit. Marabout, 1997) et Nos Secrets de famille (Ramsay, 1999).
Serge Tisseron a écrit le bonheur dans l'image en 1996, période durant laquelle il a écrit la majorité de ses œuvres concernant le thème de l'image. C'est dès 1990 que lui est apparue « la nécessité d'envisager les images comme un moyen d'aménager notre monde environnant à l'image de notre monde intérieur ». L'image n'est plus une simple image, et son interprétation dépend du vécu de chacun.
Dans son livre, Tisseron fait état des relations que nous établissons avec les diverses formes d'images. Il appréhende les différentes opérations psychiques qui conduisent au processus d'interprétation de l'image : opération symbolique, opération enveloppante et opération de transformation.
L'une des thèses principales de cet ouvrage est « la manière où l'être humain fait constamment alterner les positions devant l'image et dans l'image ». Lorsque l'individu se trouve devant une image, il va dans un premier temps la contempler, repérer des détails et des familiarités, l'explorer de son intérieur en l'interprétant à sa manière, pour enfin chercher à la transformer. De plus, l'image donne au spectateur l'impression qu'il partage une même émotion avec autrui.
Selon Tisseron, la quête du bonheur vient du fait que l'on puisse transformer les images à notre manière, pour ainsi effectuer une régression au stade du nouveau né et se rappeler des origines utérines…
[...] Il est donc intéressant de noter que l'auteur n'a pas eu une vision progressiste Le livre repose presque entièrement sur des effets de longueur, et des répétitions. L'auteur aurait pu être davantage concis. Il est à noter également que le côté psychanalyste de l'auteur fait de ce livre une œuvre difficilement adaptée à tous les profils Ce livre nous a permis de comprendre que l'image n'était pas qu'IMAGE mais qu'elle était également INTERPRETATION et qu'elle dépendait de processus complexe. Le support est, de plus, aussi important que le contenu. [...]
[...] Il se trouve impliqué dans le monde qu'elle crée. De plus, la continuité de l'histoire peut être brisée à tous moments pour être ensuite reformée. Le lecteur, attiré par un dessin ou une bulle, peut s'il le veut, sauter des cases, et y revenir par la suite Le regard de la photographie Parmi la multitude d'objets, de paysages, d'animaux, d'êtres humains qui peuvent être pris en photo, le regard est le plus fascinant. Non seulement la photographie est regardée, mais elle scrute également son spectateur car elle est un regard porté sur le monde La photographie capte les mouvements et les pensées (joyeuses, tristes, ) des personnes à l'instant présent et c'est pourquoi certains pensaient qu'elle volait l'âme. [...]
[...] Dans son livre, Tisseron fait état des relations que nous établissons avec les diverses formes d'images. Il appréhende les différentes opérations psychiques qui conduisent au processus d'interprétation de l'image : opération symbolique, opération enveloppante et opération de transformation. L'une des thèses principales de cet ouvrage est la manière où l'être humain fait constamment alterner les positions devant l'image et dans l'image Lorsque l'individu se trouve devant une image, il va dans un premier temps la contempler, repérer des détails et des familiarités, l'explorer de son intérieur en l'interprétant à sa manière, pour enfin chercher à la transformer. [...]
[...] Plus l'individu regarde l'image, plus il remarque les détails et plus celle-ci lui semble familière. Il l'habite petit à petit. Les jeux vidéo ont de plus la particularité de constituer des espaces ouverts qui pousse les individus à vouloir entrer dans l'image afin de l'explorer et de la transformer, l'un ne va pas sans l'autre De plus, les transformations que le joueur opère dans un jeu vidéo brisent la continuité habituelle des images réelles. L'identité résultant du visuel en est donc bouleversée et son appréhension passe ainsi d'un monde statique à un monde dynamique et très subjectif dépendant de celui qui procède aux transformations. [...]
[...] Et qu'en est-il de l'enveloppe ? Grâce à son écran sphérique, au son dolby surround, au fauteuil plus ou moins douillet , le spectateur dans la salle (immense) de cinéma se sent enveloppé dès le début du film, englobement, cocon, utérus Le cinéma est expérientiel. De plus, contrairement à la simple photo qui représente l'instant le fait que l'assemblage des images produit un imaginaire de mouvement permet au public de mettre en parenthèse sa propre vie et de se laisser aller dans la projection cinématographique. [...]
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