Avec « stupeur et tremblements », c'est ainsi qu'on doit parler à l'empereur japonais et par extension à tout supérieur au Japon. Ce livre raconte l'histoire d'Amélie, occidentale habituée au Japon qui fait un stage dans l'entreprise Yumimoto et qui va découvrir à la fois l'autorité toute puissante qui règne dans l'entreprise japonaise et les véritables codes de conduites qui gouvernent la vie nipponne. Petit à petit, à force d'incompréhensions et d'erreurs elle va entamer une descente aux enfers qui va la conduire au poste le plus méprisable et le plus humiliant : nettoyeuse des toilettes du quarante troisième étage.
Dans ce livre, autorité, motivation et communication sont étroitement liés. En effet, le Japon est un pays qui a un rapport particulier à l'autorité ce que Amélie n'a pas compris : sa motivation va donc être sapée par son incompréhension des rites et usages (absence de communication) et par une autorité à laquelle elle ne peut et ne sait se soumettre.
[...] Analyse de la motivation 1. Le cas de mademoiselle Mori Mademoiselle Mori est la supérieure directe de la narratrice. Chez elle, la motivation semble très importante comme chez toutes les Nippones. En effet, comme le souligne Amélie, les Japonaises vivent sous un carcan très important si tu ris tu ne seras pas distinguée, si ton visage exprime un sentiment tu es vulgaire, si tu manges avec plaisir tu es une truie On peut analyser cette motivation par la pyramide des besoins de Maslow. [...]
[...] Cependant, il ne peut rien dire car il ne peut contredire les ordres des ses subalternes ce qui bien sûr entraînerait la désobéissance. La seule preuve de désobéissance vient de monsieur Tenshi, le seul être ayant de l'humanité Tout d'abord car il propose un vrai travail à Amélie (ce qui lui vaudras de sévères réprimandes) ensuite car il lance le boycott des toilettes des hommes du 43éme. Nous voyons que la soumission est extrême grâce à l'épisode où mademoiselle Mori se fait sévèrement sermonner par son supérieur, monsieur Omochi, devant tout le service. [...]
[...] Identification, légitimité et renvoi à soi sont absents. Cependant, cette absence totale de reconnaissance combinée à une envie de bien faire a des conséquences désastreuses : Amélie craque. Un nuit, elle se met nue dans le bureau et se renverse les ordures dessus : elle se met au niveau où elle croit être arrivée. Les gens ne sont même pas choqués : ce genre de craquage est courant au Japon. Pourtant, même si la narratrice n'est plus motivée, elle se refuse à donner sa démission. [...]
[...] Par exemple, elle se défend, ce qui au final ne fait qu'aggraver son cas. Ici, la communication est viciée il n'y a pas de relation donc le contenu ne passe pas. Et même au niveau du contenu, il est compris différemment par les deux parties. Ni le langage analogique, ni le langage digital ne sont totalement sains. Pour conclure, ce livre me paraissait donc bien convenir pour illustrer les différents concepts étudiés en cours tant au niveau de la motivation que de l'autorité et la communication. [...]
[...] Analyse de Stupeur et tremblements, d'Amélie Nothomb Avec stupeur et tremblements c'est ainsi qu'on doit parler à l'empereur japonais et par extension à tout supérieur au Japon. Ce livre raconte l'histoire d'Amélie, occidentale habituée au Japon qui fait un stage dans l'entreprise Yumimoto et qui va découvrir à la fois l'autorité toute puissante qui règne dans l'entreprise japonaise et les véritables codes de conduites qui gouvernent la vie nipponne. Petit à petit, à force d'incompréhensions et d'erreurs elle va entamer une descente aux enfers qui va la conduire au poste le plus méprisable et le plus humiliant : nettoyeuse des toilettes du quarante troisième étage. [...]
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