L'obsessionnel ne cesse d'interroger l'acte. Il est dans la pensée de l'acte. Il présente une phobie d'impulsion, c'est-à-dire qu'il a peur de passer à l'acte, mais ne cesse de s'y confronter en pensée.
Le fantasme de l'obsessionnel est le meurtre du père. Il l'adore et le déteste. Plus il y a de désir et plus il y a de culpabilité.
Le trait majeur de la problématique obsessionnelle est le doute. Il est indissociable de la pensée. Nasio dit « la névrose obsessionnelle est une maladie de la pensée ». Freud parle de pensée inconsciente; il y a un vertige de la pensée. On peut se demander alors quel désir est destiné à être caché par la pensée ?
[...] Il faut maintenir la séparation avec le sexuelle et liée avec une représentation. Représentation actuelle ( non sexuelle représentation ancienne ( sexuelle oedipienne. L'idée obsessionnelle viendra en lieu et place de la représentation sexuelle. L'isolation renforce le déplacement, elle vise à rompre les connexions. Le but est d'éviter de retrouver la représentation initiale. Le procédé le plus utilisé est le rituel pour déconnecter. La fonction du rituel est de suspendre le cours de la pensée. Il y a aussi l'annulation rétroactive, pour annuler magiquement ce qui n'est pas accepté (comportement inverse pour annuler l'autre). [...]
[...] Comment agir avec un patient obsessionnel ? Ch. Pisani & O. Bouvet de la Maison Neuve I. Débat entre pensée et acte L'obsessionnel ne cesse d'interroger l'acte. Il est dans la pensée de l'acte. Il présente une phobie d'impulsion, c'est-à-dire qu'il a peur de passer à l'acte, mais ne cesse de s'y confronter en pensée. Le fantasme de l'obsessionnel est le meurtre du père. Il l'adore et le déteste. Plus il y a de désir et plus il y a de culpabilité. [...]
[...] Il y a une ambivalence avec la loi dans la cure. Le patient pose la loi, mais veut la transgresser. Le fantasme est l'objet anal : l'enfant répond à la demande de l'autre. Ce qui est sale est ce qui attendu par l'autre. La modification de l'analyse peut se faire entre le corps et le fantasme. L'obsessionnel est un enfant tout puissant qui veut être adoré par l'autre. Il est l'esclave du temps, il cloisonne sa vie et veut la démultiplier. [...]
[...] Comment tuer un père déjà mort ? Le fait de prendre sa place serait de devenir mort à son tour. Il y a une confrontation permanente entre le père et le sujet. Le paradoxe de l'obsessionnel est que tout en voulant évacuer le désir, il fera tout pour le maintenir. Celui qui le fera souffrir est celui pour qui il travaille en attendant la mort. Il y a une position de dépendance majeure vis-à-vis de l'autre. Le désir est entravé par l'autre. [...]
[...] La pulsion est plus ou moins bien acceptée en fonction de l'affect qui s'y rattache. Représentation + affect = part de la pulsion. Il y a une part dangereuse de la pulsion, c'est l'affect d'angoisse qui le révèle. Le symptôme est une lutte contre l'angoisse. La névrose protège donc le sujet de l'affect lié à la représentation sexuelle : ( le corps dans l'hystérie par la conversion ( L'objet/la situation extérieure dans la phobie ( Tout reste dans la sphère psychique dans l'obsession, tout est alors mobilisé. [...]
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