La correspondance Freud/Fliess montre l'engagement transférentiel dans l'analyse. Cela prouve que l'auto-analyse n'existe pas; si elle était possible, il n'y aurait pas de symptôme. Freud n'entend ses patients qu'en tant qu'il a pu avant lui-même s'entendre à travers un autre. Dans ce texte, c'est la première fois que Freud parle de lui en tant qu'hystérique. Il pensait avant être neurasthénique.
L'hystérie est un lien social, car cela se passe entre un sujet et un autre, comme le discours du maître avec l'esclave ; du professeur avec l'élève ; de l'analyste avec l'analysant. Ici, il ne s'agit plus d'une structure individuelle de l'interlocution.
[...] Comment agir avec un patient hystérique? J.P. Winter I. Le 3 octobre 1897, Freud écrit à Fliess sur l'hystérie La correspondance Freud/Fliess montre l'engagement transférentiel dans l'analyse. Cela prouve que l'auto-analyse n'existe pas, si elle était possible, il n'y aurait pas de symptôme. Freud n'entend ses patients qu'en tant qu'il a pu avant lui-même s'entendre à travers un autre. Dans ce texte, c'est la première fois que Freud parle de lui en tant qu'hystérique. (Il pensait avant être neurasthénique) L'hystérie est un lien social, car cela se passe entre un sujet et un autre, comme le discours du maître avec l'esclave ; du professeur avec l'élève ; de l'analyste avec l'analysant. [...]
[...] Il n'y a plus de phallus à perdre, il y a acceptation de la différence sexuelle, c'est la manière la plus adéquate de traiter l'angoisse. Ce qui spécifie le rapport de l'hystérique à l'interlocuteur est le corps. Il faut s'adresser à l'inconscient au-delà de la conscience. Si l'on parle de théorie avec le patient, on fait alliance avec la partie saine de son moi. On parle alors de l'inconscient avec le patient, mais sans y avoir accès. La seule solution c'est l'allusion/l'équivoque pour atteindre l'hystérique. [...]
[...] Comment agir avec un patient hystérique ? Il faut amener le patient à recréer le scénario infantile en séance. Chez l'hystérique, on cherche les fantasmes et l'interprétation de ces fantasmes. Il y a le rêve d'une scène perverse dans l'inconscient. Le névrosé rêve d'être pervers. L'hystérique va chercher la faille et est déçue de ne pas voir la toute- puissance de l'analyste, mais heureuse de le voir châtré. Il faut écouter ce que le patient croit être la rationalisation de ses fantasmes. [...]
[...] Il est sur la voie de l'hystérisation. Les ressources de la névrose obsessionnelle sont infinies pour maintenir le patient dans l'obsession. V. Vignette clinique de Mme XXX D'après l'ouvrage de J.D. Nasio L'hystérique ou l'enfant magnifique de la psychanalyse. L'hystérie est : une maladie d'amour un conflit intrapsychique dont le théâtre est le corps le corps est érotisé avec une anesthésie du génital Concept de jouissance : l'hystérique reste figé à ses fantasmes de jouissance totale (tel le fœtus dans le ventre maternel) Cela lui donne l'impression de se désintégrer, d'être dans le néant. [...]
[...] Ils sont tous les deux au théâtre. Le spectacle de l'hystérique est celui des deux souffrances. L'obsessionnel ne sait pas qu'il est acteur de la mise en scène. L'enjeu de la cure est de retrouver la place de l'obsessionnel dans son discours. L'énigme chez le névrosé hystérique prend la forme du symptôme. Il propose à son interlocuteur son symptôme comme une énigme. Le symptôme est en général de conversion, il vient à la place de l'énigme. Même une fois décrypté, le symptôme s'atténue, mais l'énigme reste. [...]
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