Intérêt spirituel, religion, Fowler, développement de la foi, psyché, inconscient
Au cours d'une vie, chaque individu se retrouve confronté à d'innombrables situations où il doit faire un choix souvent inconsciemment et presque automatiquement. Cependant, certaines situations appellent au jugement moral où il n'existe pas un meilleur choix qu'un autre, mais seulement des justifications propres et subjectives à l'individu face à ce choix qui en font la décision la plus acceptable. De ce fait, la décision pour une même situation peut diverger d'un individu à l'autre selon différentes théories qui s'appuie sur la notion du développement moral.
[...] Elle continue de plaider sa cause à la dignité, qu'en Suisse « ils ont bien compris chez eux que ça ne sert à rien de vivre aussi longtemps si on devient une charge pour soi et les autres. Je ne veux pas finir ma vie en étant aussi peu autonome qu'un gamin de 2 ans Pourquoi ne suis-je pas née en Suisse ? Laissez-moi mourir dignement ». Clara commence ainsi à se poser la question de pourquoi les conventions sociales françaises condamnent l'euthanasie assistée mais pas la Suisse. [...]
[...] Puis, la foi individualisante et réflexion (25 ans à la trentaine) qui représente une étape de peur et de combat en assumant ses propres croyances et sentiments rendant la foi plus complexe, en prenant conscience des conflits internes à sa foi. L'étape 5 est la foi conjonctive (crise de la quarantaine) qui reconnait le paradoxe de l'univers avec une compréhension complexe d'une vérité multidimensionnelle et interdépendante. Et enfin, la foi universalisante ou éclairée où l'individu traite toute personne avec compassion sur des principes universels d'amour et de justice. [...]
[...] De plus, la décision prise est subjective à chacun selon le stade moral qu'il a atteint, à travers les expériences qu'il a vécues et lui a permis de développer son jugement moral. La résolution d'un même dilemme moral pourra être différent et ne répondra pas nécessairement au même choix et justification selon l'individu. Il n'y a pas de bonne réponse que des choix de valeurs pour appuyer sa décision. Clara est âgée de 24 ans, elle travaille dans le domaine de la jurisprudence en tant que secrétaire. Elle est orpheline depuis ses 12 ans. [...]
[...] Elle veut juste se renseigner, comprendre « mais il est hors de question que je perde ma grand-mère ». Pourtant, après avoir fait des recherches, lu des témoignages poignants et remit en perspective cette notion de dignité que lui tambourine à chaque visite sa grand-mère. La mort dans l'âme, elle commence à comprendre que bien qu'elle lui manquera, qu'elle se sentira vide sans elle à ses côtés, elle devait la laisser partir pour son bien. Elle avait enfin compris aussi ce que son père lui avait lorsqu'il avait abrégé les souffrances d'un petit oisillon qui était tombé de son nid alors qu'il leur vouait une passion sans borne. [...]
[...] Sa mère était infirmière et son père ornithologue. C'est sa grand-mère Anne, âgée actuellement de 85 ans, qui l'a élevée. Elle a aussi un oncle qui travaille dans l'industrie, et sa famille de trois enfants qu'elle voit de temps en temps, sans véritable relationnel. Elle est très proche de sa grand-mère et la visite régulièrement, au moins deux fois par semaine, dans sa résidence senior. Chacun à son chez soi pour garder une certaine autonomie même si une aide à domicile vient trois fois par semaine. [...]
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