Prêt-à-porter, identité, personnes âgées, industrie du vêtement, marketing
Le vêtement est bien évidemment lié aux besoins de se vêtir, mais sa fonction dépasse ce seul besoin fondamental. Bien qu'il soit porteur des normes définissant son appartenance sociale ou à un groupe particulier (adolescents par exemple), l'habit est aussi une manière de se présenter à l'autre de manière particulière, à définir une forme de relation et à parler de soi dans un langage non verbal. Le vêtement fait en quelque sorte l'économie d'expliquer ce que l'on est, ou ce que l'on désire que l'autre voie de soi. Il porte une partie de notre identité.
[...] C'est d'ailleurs, peut-être, cette notion de handicap qui, par son aspect particulier et hors-normes sociales, peut rebuter les industriels de la mode, à se saisir du concept et à fabriquer des vêtements adaptés. Plus que la vieillesse, c'est sans doute le déni du handicap qui doit être remis en perspective dans notre société. Un challenge à relever, pour que la vieillesse ne soit plus perçue comme un « naufrage », et pour qu'il devienne ce qu'il est : une partie intégrante de la vie. [...]
[...] Il porte une partie de notre identité. Chez les personnes âgées, le vêtement garde toujours sa fonction première (nécessité de se couvrir), mais elle est à prendre en compte de façon à la fois différente et semblable, et en cela, être aussi envisagé dans tous ses aspects : biophysiologique, psychologique, sociologique, culturelle et/ou spirituelle. Le vêtement devrait tenir compte des problématiques du vieillissement et devrait être considéré en fonction des spécificités des personnes âgées : besoin de confort particulier, respect d'un corps plus ou moins meurtri, besoin de se définir en tant que personne unique et d'une certaine manière redonner du sens à la vie. [...]
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