La psychose correspond au terme de folie, d'aliénation mentale, qui implique l'existence de troubles graves du comportement, bouleversant les rapports avec le réel.
[...] Dans la psychose, un désordre dans la symbolisation de l'expérience de la castration serait à l ‘origine du trouble. La Forclusion est le nom que LACAN donne au défaut d'inscription dans l'inconscient de l'épreuve normative de la castration. Epreuve cruciale qui, dans la mesure ou elle est symbolisée, permet à l'enfant d'assumer son propre sexe et de devenir capable de reconnaître ses limites. Hormis les manifestations cliniques et symptomatiques propres à la psychose, cette absence de symbolisation de la castration se traduit par une incertitude du patient psychotique quant à son identité sexuelle, et par la perte du sens de la réalité b-Le concept de la Forclusion du Nom –du-Père J.LACAN : Le concept de la Forclusion du Nom - du-Père a été introduit par LACAN, comme mécanisme spécifique qui serait à l'origine de la structure psychotique. [...]
[...] Cette rencontre se passe bien et Julie est satisfaite. De plus, elle a retrouvé une lettre de sa mère datant de 1993 ou elle expliquait le passé. La relecture de cette lettre l'a beaucoup émue. Relation avec le père Julie a eu depuis sa petite enfance jusqu'à l'adolescence des relations incestueuses très suivies avec son père. Durant tout son enfance, Julie a revu son père une fois tous les 15 jours. Elle décide de ne plus le voir à l'âge de 16 ans suite à une rencontre avec lui ou il l'aurait menacée de mort et l'aurait frappée : il est fou, dit –elle. [...]
[...] De ce fait, j'ai consulté son psychiatre actuel et le psychologue qui la suivait 4 ans plus tôt, et enfin son infirmière référent à l'espace de jour. D'autres informations m'ont été fournies par le dossier d'hospitalisation, dossier qui rend compte jour après jour de l'état mental des patients et de leurs comportements. Le reste des renseignements a été recueilli par l'équipe soignante et par moi-même. Problématique –hypothèses *Problématique : Les manifestations de décompensations telles que le délire et l'hallucination entretiennent des rapports avec l'histoire personnelle et les particularités psychologiques d'un sujet psychotique. [...]
[...] Elle parle beaucoup, a un débit verbal incessant, logorrhéique, exprime son besoin et ses efforts pour se faire accepter. Elle présente toujours un tableau anorexique : elle mange très peu, jamais de viande et dit qu'elle n'a pas faim. Par ailleurs, j'ai recueilli 2 dessins produits par Julie- dans le cadre de l'activité dessin -conduite par la psychologue de l'hôpital . En effet, le dessin peut se révéler être utile dans la compréhension de la réalité psychique d'un patient, dans la mesure ou il peut être appréhendé comme lieu de production de l'inexprimable, de l'inconscient. [...]
[...] Le Surmoi psychotique n'a pu parvenir à un rôle organisateur ou conflictuel. Le Moi n'est jamais complet, d'emblée il se trouve morcelé, que ce morcellement soit apparent soit que les fragments demeurent collé entre eux (s'il n'y a pas de décompensation.) J.BERGERET définie la psychose comme une perturbation primaire de la relation libidinale à la réalité, la plupart des symptômes manifestes (construction délirante)étant des tentatives secondaires de restauration de lien objectal. Tous ces mécanismes concourent à la naissance de phénomènes de dépersonnalisation, de dédoublement de la personnalité, ou encore de simple déréalisation. [...]
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