Ce texte propose de revenir sur ce que l'on nomme les travailleurs handicapés, à travers des textes de loi et documents officiels et de montrer ce qui est mis en place pour ces personnes. Il s'interroge notamment sur la nécessité d'avoir recours à un psychologue systématiquement avec un public handicapé.
[...] Le psychologue clinicien est là, présent, suffisamment mais pas trop, dans un savant mélange dont la recette est sans cesse à retrouver et à réinventer. Car le psychologue clinicien, s'il n'a plus toutes ses certitudes, n'en reste pas moins un chercheur, et parfois même un trouveur Il trouve ce qui justement va permettre la rencontre, ou tout au moins une rencontre avec l'autre. Il trouve le cadre le mieux approprié car le cadre est sans cesse à réinventer. Pour cela, il se sert de ses connaissances mais aussi de son sixième sens qu'il a développé au fur et à mesure de ses stages : l'intuition. [...]
[...] La deuxième section comprenait un médecin et une assistante sociale. Si la question d'une réforme s'est imposée, c'est pour deux raisons majeures : l'une technique puisqu'il fallait accentuer le rôle des médecins ; l'autre financière dans le but de rationaliser les moyens existants. A l'époque, les médecins n'ont jamais été dans les conditions de pouvoir remplir le rôle central qu'on leur assignait car ils étaient placés au centre de nouvelles constructions institutionnelles. Par ailleurs, les équipes techniques sont devenues trop indispensables puisqu'elles étaient un lieu neutre organisant la rencontre de multiples acteurs qui intervenaient dans des champs connexes mais séparés. [...]
[...] En 1990, le handicap n'est plus considéré comme une constante mais comme une variable dépendante de situations sociales vécues par le sujet. Constitue un handicap toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. Ceci est la version la plus récente de la définition du handicap, qui est issue de la Loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapés. [...]
[...] La loi du 30 juin 1975 permet à la société française de reconnaître l'inégalité de traitement des personnes handicapées quelle que soit l'origine de leur handicap et d'accepter d'assumer les risques inhérents à la vie. Cette loi a un caractère unificateur car elle recouvre les handicaps de toute nature, qu'ils soient moteurs, sensoriels ou mentaux, et de toutes origines, telles qu'une origine congénitale, accidentelle ou pathologique. Elle institutionnalise le handicap comme catégorie unique pour tout un groupe de personnes qui diffèrent de la norme pour raisons médicales. De plus, elle réforme les mécanismes d'orientation des personnes et les prestations qui leur sont attribuables. [...]
[...] Il ne s'agit pas alors d'imposer un point de vue ni de fermer à l'avance les portes que la personne souhaite ouvrir, mais de lui faire part d'un avis argumenté sur les choix qu'elle est en train de faire. On constate bien souvent qu'à trop vouloir ménager, on laisse s'écrire la chronique d'un échec annoncé et que cacher la réalité n'aide aucunement personne, qu'elle soit handicapée ou pas. Pour ce travail concernant l'avenir du sujet, le psychologue est en lien étroit avec l'assistante sociale et les différents milieux socioprofessionnels concernés. Dans le cadre d'organisme tel que Poinfor, les psychologues viennent en appui dans les dispositifs d'insertion professionnelle. Leur rôle apparaît très spécifique. [...]
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