Étymologiquement, le mot "stress" provient du latin "stringere" : mettre en tension. L'anglais « stress » signifie : « effort intense, tension », pouvant aller jusqu'à la rupture. En français le mot "stress" définit aussi bien la situation que l'organisme subit, que la réaction de ce dernier à la situation : la situation entraînant le stress peut être due à un agent physique, chimique ou émotionnel et peut être agréable ou non. La réaction à cette situation peut être biologique et psychologique. Enfin cette réaction, ou syndrome d'adaptation, est à la fois commune à tout facteur de sollicitation et propre à chaque individu.
En 1837, Schopenhauer établissait, dans ses réflexions sur ce qui est actuellement connu comme Stress, que : "Ce qui est important pour l'homme, ce n'est pas tant ce qui lui arrive mais ce qu'il pense qu'il lui arrive". Lazarus et Folkman, en 1984, définissaient le stress comme « un processus dynamique entre une sollicitation, ou une perturbation de l'individu et les ressources que celui-ci possède pour gérer cette situation »
Ce processus semble se dérouler selon trois phases: la phase d'alarme qui correspond à une perturbation qui déclenche dans l'organisme une mise en alerte générale (modifications des paramètres biologiques, augmentation de la vigilance…). La phase d'adaptation : elle correspond à la réaction de l'organisme (adaptation à l'agent perturbateur = mobilisation des ressources énergétiques nécessaires à une maîtrise harmonieuse de la nouvelle situation). Et éventuellement, la phase de décompensation : en cas d'échec dans la phase d'adaptation, il y a reproduction de la phase d'alarme, amplification des conséquences de l'agression, dramatisation de la situation. Cela peut même se traduire par une pathologie psychique ou somatique pouvant aboutir à la mort.
[...] Le BriefCope permet d'avoir une idée des différentes stratégies de coping utilisées par une personne mises en relation avec les ressources de l'individu ainsi qu'avec certains traits de personnalité. Cette échelle permet de mesurer la manière dont Monsieur L. répond aux situations stressantes qu'elle rencontre dans sa vie quotidienne. Résultats de Monsieur L. Monsieur L. a répondu par l'affirmative à 65% des questions soulevées par l'échelle. Celui-ci a un profil assez atypique puisque paradoxal : en effet, celui-ci ne se trouve ni dans le déni, ni dans l'acceptation de sa situation. L'entretien qui a suivi a permis de situer Monsieur L. [...]
[...] Analyse des résultats de Monsieur L. Un stress perçu élevé ou très élevé est généralement un facteur de dysfonctionnement agissant sur le bien-être et sur la qualité de vie, mais également sur les attitudes et comportements organisationnels. Il apparaît évident que les résultats de Monsieur L. à la PSS ne présagent rien de très bon pour la santé physique, sociale et mentale de celui-ci. Le stress est une réaction physiologique très archaïque, qui mobilise le système orthosympathique, ce qui permet d'agir en attaquant ou en fuyant. [...]
[...] ne va pas bien, ne le jugent pas et lui apportent l'aide dont ils perçoivent que Monsieur L. a besoin. Un soutien social efficace et important permet à la personne de mieux gérer son stress et de mieux vivre avec celui-ci. Le soutien social est un véritable atout en termes de gestion du stress. Sur ce même point, Monsieur L. va dans la bonne direction. Quelles solutions peut-on éventuellement lui proposer ? Pour réduire le stress, il faut examiner les pensées et les émotions qui découlent de la situation stressante dans laquelle se trouve Monsieur L. [...]
[...] Il a cependant du mal à exprimer ce qu'il ressent. Selon lui, son corps se fait messager de ses émotions et c'est ce qui lui fait le plus peur pour sa santé. La musique, la lecture, les occupations demandant d'être seul, lui permettent de se défouler, d'exprimer ce qu'il ressent au plus profond de lui-même. Il n'a pas peur du jugement d'autrui. Il attache toutefois beaucoup d'importance à faire plaisir à ceux qu'il aime. - il essaie de relativiser et de se déculpabiliser : Monsieur L. [...]
[...] La complète liberté par rapport au stress, c'est la mort. - Le stress est issu d'un évènement perçu par la personne comme pouvant déborder ses ressources et mettre en danger son bien-être. En 1837, Schopenhauer établissait, dans ses réflexions sur ce qui est actuellement connu comme Stress, que : "Ce qui est important pour l'homme, ce n'est pas tant ce qui lui arrive mais ce qu'il pense qu'il lui arrive". Lazarus et Folkman, en 1984, définissaient le stress comme un processus dynamique entre une sollicitation, ou une perturbation de l'individu et les ressources que celui-ci possède pour gérer cette situation Ce processus comporte en réalité trois phases successives - phase d'alarme : elle correspond à une perturbation qui déclenche dans l'organisme une mise en alerte générale (modifications des paramètres biologiques, augmentation de la vigilance ) - phase d'adaptation : elle correspond à la réaction de l'organisme (adaptation à l'agent perturbateur = mobilisation des ressources énergétiques nécessaires à une maîtrise harmonieuse de la nouvelle situation) - éventuellement : phase de décompensation : en cas d'échec dans la phase d'adaptation, il y a reproduction de la phase d'alarme, amplification des conséquences de l'agression, dramatisation de la situation. [...]
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