Il est pertinent de s'interroger sur la façon dont les nouvelles technologies influencent le travail d'aujourd'hui et de se questionner sur la manière dont elles l'influenceront demain pour en prévenir les dérives.
[...] Les nouvelles technologies touchent tous les secteurs du travail. Suscitant de nombreux débats, l'influence du numérique et de la robotisation sur le travail humain, soulève de la part des utilisateurs des points de vues nuancés. Alors que certains font un bilan positif de l'influence du numérique sur le travail, d'autres s'en inquiètent. Ainsi, il est pertinent de s'interroger sur la façon dont les nouvelles technologies influencent le travail d'aujourd'hui et de se questionner sur la manière dont elles l'influenceront demain pour en prévenir les dérives. [...]
[...] Dondero) et se questionnent sur l'aspect déontologique des métiers du droit (M. Sicard). Face aux mutations des outils dédiés au travail, Y. Lasfargues (2010) considère l'arrivée massive des nouvelles technologies comme une modification irreversible nécessitant pour les salariés de développer des compétences en informatique. De même, alors que selon Taylor, la flexibilité s'exerçait sur la résistance physique localisant la souffrance au travail sur le corps, cette dernière concerne désormais l'effort cognitif et la charge mentale. Par ailleurs, ces nouveaux outils technologiques autorisent à un contrôle plus régulier et intrusif de l'activité des salariés sur leur lieu de travail, mais aussi en dehors. [...]
[...] Les nouvelles technologies influencent le travail d'aujourd'hui. Relativement récent, leur développement exponentiel soulève de nombreuses interrogations et débats, nécessaires à une réflexion sur les mutations engendrées dans le monde du travail. Le bilan semble à ce jour mitigé entre les bénéfices et risques. En effet, si d'une part les nouvelles technologies facilitent le travail de l'homme en le déchargeant de tâches fastidieuses et chronophages, il est cependant pertinent de se demander dans quelle mesure elles sont amenées à remplacer l'homme et ainsi à réduire le nombre d'emplois ou à transformer les modalités d'exercice. [...]
[...] Si B. Dondero considère le robot Ross comme un « simple logiciel juridique très performant avec un joli prénom », d'autres comme B. Gates postulent que les cols blancs - professionnels issus de formations Bac + 5 minimum - n'échapperont pas à une forme de « substitution logicielle ». En ce sens, L. Karabarbounis et B. Neiman, économistes de l'Université de Chicago, rapportent qu'aux Etats-Unis le taux de chômage de cette catégorie de travailleurs a doublé entre 2000 et 2012. [...]
[...] Ce point de vue est également partagé par N. Balla, PDG de la Redoute, qui décrit l'apparition de nouveaux métiers assortis de nouvelles compétences en particulier concernant le marketing et l'avènement des réseaux sociaux. Par ailleurs, comme le soulignent Y. Korchi (président de Way Connect) et X. Vandendriessche, ces nouvelles technologies ne seront jamais en mesure de remplacer l'humain, capable d'empathie et de créativité. Y. Delevoye, professeur de psychologie à l'Université de Lille, ajoute que la décision reste une responsabilité reste humaine. [...]
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