Cette étude de cas a été réalisée sur la base d'un suivi psychologique effectué au sein d'une Equipe Mobile d'Accompagnement et de coordination en soins palliatifs intervenant en cancérologie.
Nous avons choisi de présenter le cas de Mme D. car il nous a semblé être, parmi les différents suivis que nous avons effectués, riche du point de vue du cadre d'intervention du psychologue en structure hospitalière. Il s'agit d'une prise en charge dès le début du parcours de soin pour laquelle nous avons travaillé autour de la création d'un lien thérapeutique d'une part, où il a été question de contenir les affects de la patiente et la proposition d'un projet thérapeutique d'autre part, centré sur l'accompagnement d'un travail psychique dans une période de crise liée à la maladie grave.
[...] Elle est angoissée par rapport à ce que le médecin va lui annoncer du protocole de traitement qui va suivre. Elle ne veut pas de chimiothérapie, a peur de perdre ses cheveux, de se dégrader physiquement, mais ne peut pas en parler à sa famille Elle souhaite que tout ceci soit terminé, n'en peut plus d'être enfermée dans sa chambre d'hôpital. Elle nous dit vouloir panser les plaies, passer à autre chose, que ça se finisse vite Le pourquoi moi ? du troisième entretien laisse place à un comment faire ? [...]
[...] pour un deuxième entretien quelques heures avant son opération. Elle se dit très angoissée, notamment par rapport à ce que l'opération pourrait lui prendre de sa féminité. Elle nous dit avoir une totale confiance en son chirurgien et en l'équipe médicale. Pendant ce premier entretien, elle nous parle longuement des événements qui ont marqué sa vie et auxquels elle pense beaucoup depuis l'annonce de son cancer. Elle débute son récit par sa conception. Ses parents l'ont conçue peu de temps après leur rencontre mois). [...]
[...] Qu'attendent-ils de la relation thérapeutique établie ? Toutes ces questions en suspens sont à réfléchir dans la perspective de chaque nouvelle prise en charge. Enfin, nous tenons à remercier Mme D. pour avoir accepté que nous utilisions l'histoire de sa vie et de sa maladie pour notre étude de cas. Bibliographie Anaut, M. (2003). La résilience : surmonter les traumatismes. Paris : Armand Colin. Bergeret, J. & Dubor, P. (1972). [...]
[...] Nous avons choisi de présenter le cas de Mme D. car il nous a semblé être, parmi les différents suivis que nous avons effectués, riche du point de vue du cadre d'intervention du psychologue en structure hospitalière. Il s'agit d'une prise en charge dès le début du parcours de soin pour laquelle nous avons travaillé autour de la création d'un lien thérapeutique d'une part, où il a été question de contenir les affects de la patiente et la proposition d'un projet thérapeutique d'autre part, centré sur l'accompagnement d'un travail psychique dans une période de crise liée à la maladie grave. [...]
[...] quatre fois durant son hospitalisation. Lors de notre première prise de contact avec Mme D. (1er entretien), il a été décidé conjointement de mettre en place un suivi de cette patiente. Nous l'avons alors rencontré avant (2ème entretien) et après (3ème entretien) l'intervention chirurgicale ainsi qu'avant l'annonce des résultats de la biopsie et du protocole de traitement (4ème entretien). Les entretiens se sont déroulés dans le petit salon du service, tout d'abord parce que Mme D. était dans une chambre double et surtout parce que, lors du premier entretien, Mme D. [...]
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