Mobiles, fantasmes, étude, cas
Le mobile est une raison d'agir, c'est une cause, un motif pour poser un acte qui se situe dans les domaine du conscient, du rationnel, de la réflexion, de la volonté, de la détermination.
Le fantasme est un scénario imaginaire où le sujet est présent et qui figure de façon pus ou moins déformée, l'accomplissement d'un désir, d'un rêve, d'une illusion, d'une hallucination.
Dans les trois cas suivants, il conviendra de bien distinguer pour chacun, ce qui s'apparente à des mobiles et ce qui relève des fantasmes
[...] Ce soir là, veille d'un examen qu'il craignait d'échouer, la scène de cris et de reproches s'était accentuée. Il avait bu quelques bières, se sentait nul et minable abandonné par son amie et déprimé face à son avenir. Il avait senti qu'il ne parviendrait jamais à satisfaire sa mère qui voulait pour lui un avenir brillant. Par hasard ou malchance, il croisa sa mère dans l'escalier si brutalement qu'elle chancela ; La voyant à terre, à sa merci, en train de l'insulter encore, il fut pris d'une violente colère, saisit un marteau resté dans l'entrée suite à des travaux et la frappa avec rage plusieurs fois à la tête pour la faire taire une bonne fois pour toutes. [...]
[...] L'enquête officielle mit alors en évidence plusieurs amants de Mme et même qu'elle avait été surprise par son mari en situation d'infidélité. Le dernier amant, marié et père de trois enfants, quitta sa femme aussitôt après le meurtre et vint s'installer chez Mme ; L'affaire fut provisoirement classée sans suite mais le magistrat instructeur décida de placer les lignes téléphoniques du couple sous surveillance. Pendant un an, ces écoutes ne révélèrent que le mal vivre du couple car le nouveau conjoint était tiraillé entre le désir de retourner vivre chez sa femme et celui de rester chez sa maîtresse au caractère difficile et exigeant. [...]
[...] Par son comportement abusif, il infligeait à sa femme des privations de liberté et à ses enfants une vie familiale difficile et traumatisante. La femme d'abord victime devient commanditaire du crime. L'amant victime de sa passion pour cette femme devient complice de l'acte et le jeune criminel tout d'abord victime d'une situation affective et sociable déplorable sans compter la dégradation morale qu'inflige trois années de vie dans la rue, devient le criminel actif de cette dramatique affaire. L'occasion de commettre un crime ayant été tout à fait improbable pour lui en d'autres circonstances. [...]
[...] Trois jeunes adultes se trouvèrent donc accusés de complicité dans les faits dénoncés. Les plus jeunes avaient onze ou douze ans mais la majorité tournait autour de 14 ans. Tout d'abord surpris par les attouchements sexuels, la plupart de ces jeunes évaluaient les bénéfices qu'ils pouvaient tirer de la situation. Pour certains c'était les jeux, les cadeaux, un endroit de tranquillité. Pour d'autres, c'était le plaisir éprouvé dans les masturbations et ils y prenaient goût, certains plus âgés revenant même après leur mariage ! [...]
[...] Les enquêteurs constataient que le cadavre découvert allongé sur le ventre portait de nombreuses traces de coups. Ils concluaient à un homicide volontaire avec transport du corps sur les lieux de sa découverte. L'éventualité de violences sexuelles était écartée. La victime ne pouvait être identifiée que le surlendemain grâce à ses collègues de travail venus signaler sa disparition. De son côté, le fils de la victime déclarait avoir alerté les services de police de la disparition de sa mère dès l'avant-veille, ne la voyant pas rentrer le soir de son travail. [...]
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