Freud, psychanalyse, traumatisme, puberté, jeu
Il parait évident aujourd'hui que le jeu tient une place importante dans la vie d'un enfant. En tant que « levier d'apprentissage et de développement », le jeu est essentiel à la découverte de l'enfant lui-même, ainsi que dans sa découverte de l'autre. D'autre part, l'expérience de la psychanalyse nous apprend que pour tout sujet, il y a une rencontre traumatique. Et certains épisodes cruciaux de notre vie sont dus à cette rencontre.
Le traumatisme qui en résulte a été évoqué par Freud dans son ouvrage « La naissance de la psychanalyse », paru en1896. Il s'attache à démontrer une temporalité non linéaire, pas plus que relative de la cause à l'effet, mais une nouveauté en deux temps, ayant une structure « d'après-coup ». Cette temporalité se présente en deux temps, d'abord, survient un premier évènement, qui ne se constitue comme traumatique qu'à la lueur d'un deuxième évènement.
[...] Méthodologie clinique de l'enfant et adolescent Bas du formulaire1/ Pouvez-vous distinguer les deux modalités de jeu pour la petite fille ? Quel parcours a-t-elle suivi entre ces deux moments ? Il parait évident aujourd'hui que le jeu tient une place importante dans la vie d'un enfant. En tant que « levier d'apprentissage et de développement », le jeu est essentiel à la découverte de l'enfant lui-même, ainsi que dans sa découverte de l'autre. D'autre part, l'expérience de la psychanalyse nous apprend que pour tout sujet, il y a une rencontre traumatique, comme dirait Laure Naveau dans son article. [...]
[...] Et dès lors on peut à partir de Freud considérer que la visée de la cure analytique sera de retrouver cet infantile dans le sujet. Lorsque Lacan formule le célèbre : « il n'y a pas de rapport sexuel », il veut dire que le réel se présente de diverses façons, il sous-entend que les mots ne parviennent pas à dire les choses, il pointe le manque dans le langage. Pour lui, il n'y a pas de rapport qui puisse s'écrire dans la structure, parce qu'il manque pour chacun, un savoir sur ce qu'est être un homme ou une femme. [...]
[...] Les travaux de Lacan, ont permis de renouveler la pratique psychanalytique, en l'amenant à se préoccuper de la préhistoire du sujet et son histoire infantile, pour retrouver l'origine des symptômes qu'il manifeste. La trilogie R S I a permis de penser d'une nouvelle manière, la psychanalyse, le symptôme et la cure. Les nouvelles réponses symptomatiques à la puberté viennent éclairer que la clinique de l'adolescence n'est pas une clinique de la crise mais bien une clinique du symptôme et qu'il s'agit non d'une problématique dans le champ social mais des réponses individuelles comme choix et réponse d'un sujet . [...]
[...] Cette perception spontanée n'est qu'une illusion selon Lacan, parce que les objets ne sont pas donnés, ils sont « constitués », sous les effets du « Symbolique et de l'Imaginaire ». Ce que nous dénommons réalité n'est qu'un mécanisme symbolique, constitué de rites et de valeurs structurant une communauté, qui régit les lois. Cette « représentation du monde extérieur » ne constitue pas le réel. Le discours ne tient pas face au réel, et le sujet ne peut être que silencieux. [...]
[...] lorsque les mots nous manquent. Les mots laissent une empreinte sur les choses qu'ils qualifient, et de cette manière se les attribuent symboliquement. En fait, une chose n'est pas désignée par un mot, le réel présent dans la chose devient « un signifiant, soumis à d'autres signifiants » : « Le piège, précise Lacan, le trou dans lequel il ne faut pas tomber, c'est de croire que le signifié, ce sont les objets, les choses. Le signifié est tout à fait autre chose - c'est la signification, dont je vous ai expliqué [ . [...]
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