Freud naît à Freiberg le 6 mai 1856 en Moravie. Il est l'inventeur de la psychanalyse et est à ce titre, l'un des grands penseurs du 20e siècle. Médecin neurologiste, il s'est intéressé à l'hystérie après avoir suivi les cours de Jean-Martin Charcot et utilisa, en collaboration avec celui-ci, l'hypnose en tant que méthode de soin des troubles psychiques.
Il traita également plusieurs cas de névrose obsessionnelle, au moyen de la cure psychanalytique. C'est Freud qui va définir la folie comme une névrose : un mode d'organisation qui illustre une conflictualité intra psychique et un mode de manifestation de l'inconscient. C'est surtout la découverte de la psychanalyse et de l'Inconscient qui ont contribué à sa notoriété. Freud mourut le 23 septembre 1939 à Londres.
L'analyse de « L'homme aux Rats » est l'une des cinq psychanalyses décrites par Sigmund Freud. Mais en marge de ces cinq psychanalyses, Freud nous a laissé le journal de cette analyse : de notes prises au jour le jour. Cinq psychanalyses est un recueil de cinq cas cliniques, paru ensemble pour la première fois en 1909 et relatant de cures analytiques menées par Freud à des périodes différentes. Le secret médical l'a contraint à publier le récit de ses analyses en transformant le nom de ses patients, d'où l'usage de faux noms ou de métaphores. L'homme aux rats : Paul dans le récit, Ernst Lanzer en réalité, a été accueilli par Freud en 1907. Freud a publié son cas en 1909.
[...] La solution une fois trouvée, l'obsession aux rats ont disparu. IV/ Definitions de névrose obsessionnelle et de névrose de contrainte Nous avons cherché à connaître dans cette partie, les définitions des mots de névrose obsessionnelle et de névrose de contrainte. Mais pour cela, nous nous sommes également demandées s'il y avait une distinction à faire entre les deux termes, car selon les traductions des livres des Cinq psychanalyses, il est question de névrose obsessionnelle ou de névrose de contrainte. La névrose obsessionnelle selon Freud Freud traduit son propre terme allemand de Zwangneurose par l'expression française de névrose des obsessions Zwang désignant contrainte violence force et coercition L'obsession, selon Freud, résulterait du déplacement d'un désir inconscient sur une représentation acceptable par la conscience contre laquelle le sujet peut lutter par des rituels conscients. [...]
[...] On trouve aussi la présence de rituels. Angoisse : Ici, il est clair que Paul présente une angoisse de castration. Il interprète la castration comme une menace : celle d'une autorité paternelle réprimant la sexualité. En effet, Paul étant petit s'est vu très fortement châtié par son père lorsque celui-ci vit son fils en pleine activité masturbatoire, ce qui coupa l'envie de Paul de se masturber pendant plusieurs années. Relation d'objet : La relation à l'objet est génitale. Paul est préoccupé par ce qui est génital (il toucha les organes génitaux de sa gouvernante il l'a regardée, lorsqu'elle était nue). [...]
[...] Paul présente une angoisse de castration dans la mesure où son conflit provient inévitablement de son complexe œdipien, lorsque la haine pour son amie s'additionne à l'attachement pour son père, et vice et versa. III/ La solution de l'obsession aux rats L'allusion aux rats C'est à la 2e séance que Paul fit allusion aux rats. Il était officier de réserve et pendant une manœuvre, il discuta avec un capitaine qu'il craignait, mais qu'il ne décrivait pas comme méchant. Ce capitaine aimait la cruauté et était partisan des peines corporelles. Il raconta à Paul qu'il avait lu un jour la description d'un supplice particulièrement épouvantable pratiqué en Orient. [...]
[...] Il présente notamment des obsessions d'ordre idéatives (doutes, scrupules) et impulsives, lorsque l'envie soudaine lui prend par exemple de se trancher la gorge avec un rasoir. Paul souffre d'idées délirantes. Un exemple de délire est la suite d'idées qui préoccupait le malade pendant son voyage au retour des manœuvres. Les thèmes du délire sont ici la toute-puissance de la pensée. En effet, lorsque le patient se trouvait dans sa chambre d'un établissement d'hydrothérapie, il souhaita que l'homme partageant la chambre meure d'apoplexie, ce qui arriva 15 jours plus tard. [...]
[...] Il fut utilisé par Paul comme symbole de l'infection syphilitique. Paul avait des doutes quant à la conduite de son père lors de sa carrière militaire, il put donc être porteur de cette infection syphilitique (sachant que la syphilis se transmet par voie sexuelle). Le porteur de l'infection syphilitique est le pénis lui-même, le rat est donc l'organe génital. c. Le pénis Le pénis, et particulièrement celui d'un enfant, peut être comparé à un ver. Dans le récit du capitaine, les rats grouillaient dans l'anus du condamné, tout comme les vers dans le ventre de Paul quand il était petit. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture