Sigmund Freud est né en 1856. Il fut d'abord médecin neurologiste avant de s'intéresser plus particulièrement à l'hystérie après avoir suivi les cours de Charcot à Paris. Ce dernier lui fera découvrir l'hypnose peu de temps après. Il enseignera à la faculté de Vienne jusqu'en 1883 puis il sera contraint de s'exiler à Londres pour échapper à l'antisémitisme. En 1895, il sera l'inventeur de la psychanalyse qu'il définira comme étant un moyen de guérir les névroses par l'analyse psychique.
Il élaborera la théorie psychanalytique en travaillant notamment sur les rêves (il publia en 1900 L'interprétation des rêves et en 1904 Les 5 psychanalyses où il expose des cures analytiques, notamment le cas de Dora), sur l'importance de la sexualité dans la formation des névroses (il publia en 1905 Trois essais sur la théorie de la sexualité) ou encore sur l'association libre. En effet, selon Freud, toute la genèse de la personnalité s'explique en fonction du développement de la pulsion sexuelle ou de la libido (...)
[...] Il révéla sa conception dans des ouvrages tels que Le moi et le ça en 1923 ou encore dans Inhibition, symptôme et angoisse en 1926. Il essaya, dans la foulée, d'expliquer la psychanalyse notamment dans Ma vie et la psychanalyse en 1925 ou dans Abrégé et psychanalyse en 1938. Il décéda en 1939 d'un cancer de la mâchoire. Avec la psychanalyse, Freud développa une méthode d'investigation qui met en évidence les significations de nos actes et qui constitue encore aujourd'hui une méthode psychothérapeutique fondée essentiellement sur l'analyse du transfert. [...]
[...] Dans son rêve, Dora appelle son père au secours, afin de la sauver du désir de l'autre, selon Freud. On peut voir que Dora espérait l'aide de son père. Par ce rêve, la question de l'hystérie a pu être posée. Le second rêve de Dora est beaucoup plus long, et cette fois ci, Freud lui demandera son appui pour l'aider à l'analyser. Elle a su deviner le thème du rêve qui est celui de la féminité, et surtout la féminité par rapport à un homme. [...]
[...] Rêves de Dora et analyse Durant son analyse, qui ne dura que 3 mois, Freud analysa deux rêves relatés par Dora. Pour Freud, et selon le principe du déterminisme psychique, le rêve est l'accomplissement d'un désir. Plus précisément, d'un désir inconscient. Son sens doit être interprété car les désirs ne sont pas représentés tels quels, car en même temps est mis en œuvre la formation réactionnelle s'opposant à cette réalisation du désir. Il faut dégager le contenu manifeste du rêve de la déformation qu'il a subie. [...]
[...] Ce terme d'hystérie n'a pas pour autant disparu que ce soit dans le langage commun ou médical. Mais malheureusement, ce terme a une connotation fortement péjorative et rejoint souvent, dans les préjugés courants, la simulation et la fausse maladie. En pratique médicale, la conversion hystérique est réservée pour désigner des signes cliniques qui ne peuvent pas être rattachés à une maladie connue. V. Conclusion Le cas de Dora relaté par Freud nous aura permis de comprendre la forme que peut prendre le rapport d'une femme à la féminité. [...]
[...] Quinze mois plus tard, Dora reviendra faire une visite à Freud. Certains des symptômes qu'elle présentait avant seront réapparus : la culpabilité, l'auto-reproche, la névralgie faciale (en lien avec la gifle qu'elle adonné à Mr K).Cependant, Dora ne reviendra pas pour continuer l'analyse. Dans ce texte qui relate le cas hystérique de Dora on peut y lire l'invention de la psychanalyse avec comme pilier le transfert. Il explique aussi l'importance de l'analyse des rêves. IV. Actualité et mise en perspective de la question La psychiatrie évolua dans son approche de la psychopathologie. [...]
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