« 12 hommes en colère » est un film, un drame psychologique réalisé en 1957 par Sidney Lumet. Il raconte l'histoire d'un jeune homme émigré, d'origine modeste, inculpé de la mort de son père risquant la condamnation à mort.
[...] Il dispose d'une pensée critique et d'un sens oratoire exceptionnel. Mais, il n'œuvre pas pour son propre intérêt ; plutôt dans un but humaniste. Ce film démontre l'utilité et les risques d'un conflit ainsi que les interactions humaines dans un groupe. Il illustre des interventions et des préjugés d'hommes issus de milieux différents. A la fin du film, les jurés prennent conscience de leur opinion construite sur des apparences, ils remettent tout en cause. Il n'y a plus de condamnation. [...]
[...] « 12 hommes en colère » est un film, un drame psychologique réalisé en 1957 par Sidney Lumet. Il raconte l'histoire d'un jeune homme émigré, d'origine modeste, inculpé de la mort de son père risquant la condamnation à mort. Un jury ne se connaissant pas doit décider s'il est coupable ou pas votent tout de suite coupables pense qu'il est innocent et a de sérieux doutes sur l'enquête. Il faut l'unanimité pour décider donc des discussions s'enclenchent. Les personnages ont des caractéristiques, ils représentent des types psychologiques très différents. [...]
[...] Il existe plusieurs éléments de conflit interpersonnel et intrapersonnel dans ce groupe social. On identifie des comportements de conflit. Les jugements, le prêt d'intention, les contraintes, les émotions et la colère, la tristesse, la férocité, les ressentit, la haine, la violence, les insultes, la dérision, etc. s'emparent des jurés campant chacun sur leurs différents points de vue. C'est un conflit de personnalités, d'arguments. Ils s'affrontent. C'est une confrontation d'idées, une étude sociologique, une étude de caractères. Ce film analyse la dynamique de groupe. [...]
[...] Il permet que la raison prime sur les émotions chez les 11 autres jurés. Dès le début, incompris et vertueux, seul contre tous, il ne s'oppose pas au groupe, mais renvoie leurs questions et les fait réfléchir. Il ne s'attaque pas aux personnes, mais aux raisonnements. C'est aux autres jurés de le persuader qu'il se trompe. Ce dernier évite un rejet de leur part, suscite et stimule leur réflexion. Il détourne l'agression. Il reste détaché physiquement et intellectuellement des gens et des sujets. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture