Consultation psychologique, séance, psychologue, interaction, premier entretien, contexte personnel, antécédents médicaux
Ce document présente le cas d'un patient ayant sollicité une assistance psychologique au cours d'une séance, détaillant les diverses étapes entreprises pour le soutenir dans sa situation.
[...] Comment allez-vous mener cette séance (établir une liste) ? Voici quelques éléments de réponse : - lors du premier entretien, répertorier l'histoire qu'il a racontée, s'il a connu des échecs avant de passer le concours mais aussi des réussites, - adopter une posture du coach (écoute active, accueil, mettre en confiance, etc.), - préparer vos questions (un coach doit poser des questions), - une fois ce premier bilan établi, lui expliquer d'où viennent ses peurs, ses angoisses, cette panique - proposer des outils pour l'aider, - lui proposer un premier plan de travail avec des objectifs précis (renforcer l'estime de soi, transformer l'échec en expérience . [...]
[...] Un autre outil qui pourra être utile à Jean-Pierre est véritablement se parler à soi-même, de mettre des mots sur son angoisse. En effet, lorsqu'il se trouveras dans la situation qui déclenche habituellement sa peur, il doit pouvoir se soutenir et se parler avec bienveillance. Autrement dit en s'encourageant à faire une certaine activité comme par exemple : « Je peux y arriver », « Tu as déjà maîtrisé des situations plus difficiles », voire « Tu n'as rien à perdre ». [...]
[...] Une fois ce premier entretien, il faut donc pouvoir lui proposer des outils qui favoriseront une meilleure prise en compte de ses angoisses tout en limitant cette panique qui peut advenir face à la peur de l'échec. Ainsi, il faut un véritable plan de travail avec des objectifs précis. Dans cette perspective, il faut dans un premier temps que Jean-Pierre puisse déplacer le focus de son angoisse de l'intérieur vers l'extérieur. Autrement dit, lorsque Jean-Pierre est pris par ce type de panique, il se concentre naturellement sur l'intérieur, sur ses pensées, sur les scénarios « catastrophes » que sa cognition formalise. [...]
[...] En effet, Jean-Pierre a 52 ans avec un parcours professionnel bien établit, ce qui peut parfois rendre complexe la libération de la parole. De manière générale, les patients comme Jean-Pierre se sentent très accablés par leurs problèmes. Il est donc judicieux d'en parler dès notre premier contact. C'est pour cela que nous devons conseiller à Jean-Pierre de raconter simplement ce qui lui tient à cœur. Dans cette première interaction, je serai donc amener à poser des questions avec prudence et empathie. [...]
[...] Sans oublier des réactions physiques de panique comme la tachycardie, la transpiration, voire dans un cas extrême les tremblements. De fait, une pratique doit permettre à Jean-Pierre de davantage se concentrer sur la perception de la réalité autour de lui, afin d'évacuer sa propre peur. Cela demande un peu de pratique car ce n'est pas pas si simple que de le dire Un autre pratique pour Jean-Pierre serait qu'il puisse modifier son interprétation de la situation, à savoir la peur de l'échec au concours. [...]
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