Je frappe à la porte avant d'entrer pour annoncer ma venue afin de respecter l'intimité de la patiente, représenté par l'espace de sa chambre. « En la regardant et lui souriant, je lance » je regarde Mm V pour créer un contact, je suis avenante, et d'humeur joviale, pour mettre en confiance la patiente, et l'inviter à entrer en communication avec moi. « Bonjour Mme V !» Est une formule de politesse standard, ici appuyée par la verbalisation du nom de la patiente afin de l'impliquer dans la relation que je tente d'instaurer avec elle. A ce moment là je me trouve a environ 2 m de la patiente, on parle alors de distance sociale qui est la distance des relations professionnelles. Dés mon entrée dans la chambre, je constate que la patiente est prostrée dans son lit, et j'observe que le plateau est « intact ». « Elle lève à peine les yeux vers moi, son visage est fermé » = communication non verbale signe de repli sur soi je décèle déjà que la patiente est préoccupée cependant elle établit quand même la communication en me répondant « Bonjour ».
[...] Il est mis en oeuvre, en restant dans le respect et l'intimité de la personne. Je reste silencieuse afin de lui laisser la place de s'exprimer. «J'ai peur de ne pas me réveiller (...) je la laisse parler et acquiesce », je suis dans l'écoute active qui permet au soigné de se sentir écouté, en confiance cela favorise l'expression de son ressenti et l'analyse de la situation. « Je cherche un peu mes mots » je me laisse un peu le temps de gérer mes propres émotions et de considérer la situation dans sa globalité. «Je comprends que vous ayez peur» la personne se sent comprise profondément dans ce qu'elle vit et ce qu'elle ressent c'est une relation de partage et d'empathie, qui est la capacité à comprendre la perception du monde d'autrui et à comprendre cet univers (...)
[...] Lorsque je continue avec Vous savez c'est une expression maladroite, la patiente cherche de l'aide et cette réponse non facilitante “l'infantilise“ la place en position lors de l'opération ( le personnel soignant sera là pour vous surveiller, ( ) ils ne prendront aucun risque mode d'écoute d'aspect fonctionnel, information du patient, et consolation : visant à rassurer la patiente, peut-être dédramatiser pour calmer l'agitation de Mm V et l'encourager à adopter une pensée plus positive. Oui silence communication non verbale je suis désolée je réalise que j'ai peut-être eu un comportement non adapté à la situation car la patiente culpabilise et se sent certainement mal à l'aise Regardez moi, qui suis si active d'habitude à quoi j'en suis réduite dans ce lit ! Mm V n'accepte pas sa situation et cherche à être rassurée sur son état. [...]
[...] je fais entendre a Mm V que je reste à sa disposition et que je repasserai m'assurer qu'elle va bien. Conclusion Je suis sortie de la chambre de Mm V satisfaite d'avoir pu la rassurer. Une relation d'aide de confiance partagée, s'est instaurée lors de cet échange. Je pense de manière globale avoir eu un comportement adapté. J'ai réussi à ne pas me faire emporter par mes émotions, à gérer le stress de la situation inattendue. J'ai été le plus souvent dans l'accueil, le soutien et la consolation. [...]
[...] Je cherche à savoir ce qui ne va pas et me rapproche d'elle pour qu'elle soit en confiance et sente que je suis prête à “m'impliquer“ dans la relation. Mais toujours debout, il existe un risque que la patiente ne ressente la relation comme asymétrique. J'ai peur! verbalisation claire de son mal être. Dit-elle d'un ton franc» ( ) Me regardant droit dans les yeux son regard droit dans le mien veut me faire comprendre qu'elle cherche un contact avec moi et attend de l'aide de ma part. «Elle commence à sangloter extériorisation de sa douleur. [...]
[...] dit-elle d'un ton franc, elle commence à sangloter Je m'assoie alors sur son lit en face d'elle, et lui prend la main. En me regardant droit dans les yeux elle me dit : - J'ai peur de ne pas me réveiller cette fois, je la laisse parler et acquiesce de la tête. Je sais bien qu'à mon âge ce n'est pas anodin de se faire opérer encore une fois, de subir une deuxième anesthésie il ne m'arrive que des malheurs. [...]
[...] Merci vous êtes gentille - C'est rien, je suis contente si vous êtes un peu soulagée, je suis là si vous avez besoin de parler. Elle sourit à nouveau, je relâche sa main. Essayez de vous reposer un peu, je vous laisse le dessert si vous avez faim Mm V acquiesce. Je repasserais vous voir dans l'après midi. A plus tard. - Oui A plus tard. Analyse de la situation Je frappe à la porte avant d'entrer pour annoncer ma venue afin de respecter l'intimité de la patiente, représenté par l'espace de sa chambre. [...]
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