Analyse criminologique comparative entre Guy Georges et Marc Dutroux de 3 pages suivant le plan suivant :
1. Leurs histoires de vie
2. Le choix des victimes
3. Le mode opératoire
[...] À 16 ans, Guy Georges est placé dans un foyer pour jeunes en difficultés. Dans cet établissement, son comportement violent se perpétue notamment en agressant une jeune fille (racket) et en tentant de l'étrangler. Il effectuera, alors une peine de prison. Sa famille d'accueil le rejette, et c'est à cette période que Guy Georges commence à boire, s'adonne à différentes drogues et à vivre sans domicile fixe. Incarcéré de nouveau (en1980) pour l'agression à l'arme blanche de deux jeunes femmes, il volera 20000 euros au foyer qui l'accueille pour partir à Paris où commence une vie de prostitution, vivant aussi de larcins et logeant dans différents squats. [...]
[...] Ce qui prouve son caractère ambivalent et double. Il vit seul dans des squats, à proximité de ses victimes. Ses meurtres sont plus « impulsifs », et ces éléments le classent aussi parmi les tueurs désorganisés et plus nomades que Marc Dutroux qui agit à son domicile. Tous deux, cependant, prennent des précautions pour ne pas se faire remarquer, ont un QI supérieur ou égale à la moyenne, et son capable de garder une apparence de normalité. Marc Dutroux, contrairement à Guy Georges, semble très attiré par les fillettes et proche de la pathologie du pédophile cependant ce diagnostic est contredit par les deux victimes majeures qui ont subi les mêmes sévices que les jeunes filles. [...]
[...] Haut du formulaire Analyse criminologique comparative entre Guy Georges et Marc Dutroux. Leurs histoires de vie : Guy Georges est né Guy Rampillon, le 15 octobre 1962 à Vitry-le-François. Son père est un militaire Afro-Américain (George Cartwright) que sa mère (Hélène Rampillon) rencontre dans un bar. Rapidement rejeté par sa mère et sa famille paternelle, Guy George est placé chez des nourrices à Angers, mais Hélène Rampillon refuse de les rémunérer ; il sera alors confié à la DDASS. Il est placé en juin 1963 chez Jeanne Morin dont la famille comporte cinq enfants et 13 enfants adoptés. [...]
[...] Son père est décrit « comme une personne volage» et sa mère comme « calculatrice, égoïste et sournoise » selon Marc Dutroux. Il mettra en cause sa mère « dans le suicide de son frère, expliquant son geste, en évoquant des relations incestueuses [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Inceste] qu'elle aurait eues avec lui. » Il a une scolarité tumultueuse, certains enseignants de primaire le qualifieront comme étant un élève « indiscipliné et insupportable », et il sera renvoyé de plusieurs établissements secondaires pour des raisons disciplinaires. [...]
[...] Le 7 juin 1982, il viole, poignarde et tente d'étrangler Violette K. qui réussit à lui échapper et il sera condamné à une peine de dix ans d'emprisonnement. En janvier 1991, il tue pour la première fois (pendant sa période de semi-liberté), en violant (à son domicile) et en poignardant Pascale Escarfail de trois coups de couteau à la gorge. Entre 1991 et 1997, il est accusé de sept meurtres de jeunes filles perpétrés dans l'Est Parisien. Son incarcération mettra fin à cette série d'homicides volontaires. [...]
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