Affaire du pull-over rouge, approche sociale, approche psychologique, Marie Dolores Rambla, affaire Ranucci, criminologie, question de la culpabilité, preuve, victime, mécanisme de défense, meurtre
Le 6 juin 1974, un homme est interrogé pendant vingt heures, accusés du meurtre de la petite fille Marie Dolores Rambla, il sera condamné à mort le 10 mars 1976. Il est accusé d'avoir enlevé puis assassiné Marie Dolores Rambla. Son corps, sans vie, sera retrouvé dans des fourrés. Pourtant, Christian Ranucci, l'accusé principal, clame son innocence jusque dans ses derniers moments. Cette affaire a eu de nombreuses répercussions tant sur le plan judiciaire, criminologique que sociétale. Elle soulève notamment la question de la culpabilité et des incohérences. En effet, il sera retrouvé sur le lieu du crime un pull-over rouge qui n'appartiendrait pas à la victime. Cette preuve servira tantôt l'accusé tantôt la victime.
[...] Cet événement a joué un rôle traumatique, entrainant M. Rambla dans un schéma de répétition. L'angoisse devenant trop forte, il lui a fallu sortir de ce schéma en passant à l'acte. Les meurtres notamment lorsqu'ils sont relatés par les médias suscitent de vives réactions de la part de l'opinion publique. L'incompréhension des parents, la monstruosité dont l'accusé fait preuve provoque souvent un grand émoi et de la colère. Ainsi, la justice bien qu'elle se doive d'être la plus juste possible, tient compte de cela. [...]
[...] Une autre interprétation serait possible. Nous pourrions penser que M. Rannuci s'est structuré selon une structure perverse. Le désaveu de la loi symbolique est souvent de rigueur. Or, Christian Rannuci serait confronté à la réalité, les filles n'auraient pas de phallus. Cette angoisse devenant trop forte, le meurtre de Marie Dolores serait une manière de soulager cela. En effet, le couteau tiendrait le rôle phallique, ainsi, il viendrait plaquer sur cette enfant son fantasme. De plus, il aurait pu choisir son frère, or il ne l'a pas fait. [...]
[...] L'affaire du pull-over rouge - Approche sociale et psychologique Le 6 juin 1974, un homme est interrogé pendant vingt heures, accusés du meurtre de la petite fille Marie Dolores Rambla, il sera condamné à mort le 10 mars 1976. Il est accusé d'avoir enlevé puis assassiné Marie Dolores Rambla. Son corps, sans vie, sera retrouvé dans des fourrés. Pourtant, Christian Ranucci, l'accusé principal, clame son innocence jusque dans ses derniers moments. Cette affaire a eu de nombreuses répercussions tant sur le plan judiciaire, criminologique que sociétale. [...]
[...] L'affaire du pull-over rouge suscite encore aujourd'hui beaucoup d'intérêt. Les nombreuses incohérences dont il a été question ne sont pas résolues. Dès lors nous pourrions nous demander si cette décision prise en 1974 relève bien d'une décision juste ou si elle a été influencée par l'opinion publique. Nous pourrions rapprocher cette affaire de l'affaire Dreyfus, défendue par Zola en 1894. Certes les contextes et crimes ne sont pas les mêmes cependant le déroulement de l'affaire et les manifestations publiques sont assez similaires. [...]
[...] Il n'établira pas de constat. Une voiture les prendra poursuite. Arrivé à la champignonnière il aura besoin d'aide pour dégager sa voiture. M. Guazzone viendra l'aider. Bien qu'il ne croit pas en la version de M. Rannuci sur l'incident, il l'aide sans se poser de question. Le 6 juin 1974, M. Rannuci sera interrogé et avouera son crime avant de se rétracter. Le corps sans vie de Marie Dolores Rambla sera retrouvé. Dès lors on peut se demander s'il n'y a qu'un seul coupable. [...]
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