Les névrosés n'ont pas de contenus psychiques particuliers, mais les complexes qui les rendent malades sont ceux-là mêmes contre lesquels nous, hommes sains, nous combattons.
Les névrosés offrent très souvent dans leur constitution une pulsion sexuelle particulièrement forte et une tendance à la précocité, à la manifestation avant terme de cette pulsion : ils nous laisseront beaucoup voir de l'activité sexuelle infantile, de façon plus nette et plus vive.
La connaissance des théories sexuelles infantiles : proprement indispensable pour la conception des névroses elles-mêmes : là les théories infantiles ont encore cours et prennent une part déterminante sur la forme que présenteront les symptômes.
[...] qu'elle l'a fait naître femme. Autre reproche : la mère n'a pas donné assez de lait à l'enfant. Cette accusation : expression de l'insatisfaction générale de l'enfant. La mère a omis de munir la fille du seul organe génital correct ; elle l'a pas assez nourri ; elle l'a contrainte à partager l'amour maternel avec d'autres ; elle ne remplit jamais toutes les attentes ; et, finalement, elle a excité tout d'abord ; puis défendu l'activité sexuelle propre de la fille : insuffisant pour justifier l'hostilité finale. [...]
[...] Phase phallique : l'organe féminin pas encore découvert. Le garçon : intérêt vers son organe : puis menace : on lui dérobera (souvent la main). Souvent ça émane des femmes. Énurésie : excitation génitale L'organisation génitale phallique périt lors de cette menace de castration, mais avec d'autres influences aussi : retrait du sein maternel, séparation quotidiennement exigée du contenu de l'intestin. L'observation de l'organe génital féminin : brise l'incroyance de la l'enfant : menace de castration : effet après coup. [...]
[...] La femme réelle manque de l'excitant sexuel essentiel, et même, en relation avec une autre impression de l'enfance, elle peut devenir pour lui objet d'aversion. L'enfant, principalement dominé par l'excitation du pénis : masturbation puis menace qu'on allait lui couper le membre l'a rempli d'effroi. L'effet de cette menace de castration est durable et profond. Or les parties génitales de la femme sont perçues et conçues comme mutilées, évoque cette menace : provoque chez l'homosexuel de l'horreur au lieu du plaisir. [...]
[...] Le destin de ces personnes est multiple et varie suivant l'intensité de leur pulsion sexuelle. Pulsion faible : les pervers arrivent à réprimer totalement leurs penchants qui les mettent en conflit avec les exigences morales et usent ainsi les forces utiles pour le travail culturel : inhibés en eux-mêmes et paralysés en dehors. Pulsion forte : deux issues : - ils restent pervers - Sous l'influence de l'éducation : certaine répression des pulsions perverses, mais en fait : c'est un manqué de la répression : ces pulsions s'extériorisent d'autres manières aussi nocives pour l'individu et inutilisables par la société : les phénomènes substitutifs constituent les maladies nerveuses ou psychonévroses. [...]
[...] L'angoisse hypocondriaque serait, de la part de la libido du moi, le pendant de l'angoisse névrotique. Le mécanisme de l'entrée dans la maladie et de la formation de symptôme dans les névroses de transfert, le progrès de l'introversion à la régression, est lié à une stase de la libido. Déplaisir : expression de l'augmentation de la tension. D'où provient cette contrainte de sortir des frontières du narcissisme et déplacer la libido sur les objets ? Cette contrainte apparaît lorsque l'investissement du moi en libido a dépassé une certaine mesure. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture