Les soins ont de tout temps comporté une dimension relationnelle. A l'origine, d'ailleurs, compte tenu des limites techniques, les soins s'étayaient essentiellement sur cette préoccupation envers autrui (compassion etc.), dans une dimension caritative et religieuse. Les infirmières étaient des nonnes, dispensant autant des soins de nature technique que la parole du seigneur dans une optique curative tant sur le plan physique que spirituel.
Il s'agissait non seulement de s'occuper du corps du malade mais de son esprit, voire de son «salut». Avec les considérables progrès de la science médicale, la profession s'est simultanément technicisée et laïcisée. Cette évolution ne s'est pas faite sans crise, au point qu'aux nonnes d'antan, se substituent les super-technicien(ne)s-assistant(e)s du médecin devenu tout-puissant puisque susceptible de guérir pratiquement toutes les maladies. De là à perdre ce qui constituait leur identité d'infirmier(e) et devenir peu ou prou des auxiliaires médicaux(ales) non différencié(e)s des médecins si ce n'est par les années d'études accomplies et la compétence technique acquise, il n'y avait qu'un pas.
[...] Types de relations en Psychologie de soin 1. Généralités Les soins ont de tout temps comporté une dimension relationnelle. À l'origine, d'ailleurs, compte tenu des limites techniques, les soins s'étayaient essentiellement sur cette préoccupation envers autrui (compassion, etc.), dans une dimension caritative et religieuse. Les infirmières étaient des nonnes, dispensant autant des soins de nature technique que la parole du seigneur dans une optique curative tant sur le plan physique que spirituel. Il s'agissait non seulement de s'occuper du corps du malade, mais de son esprit, voire de son «salut». [...]
[...] Ce n'est pas la même chose qu'une demande d'aide psychothérapeutique qui, si elle réclame soulagement psychique, va s'organiser et se focaliser autour de la relation nouée avec le(s) thérapeutes(e)s dans un cadre précis (analytique ou autre) notamment à partir de l'échange verbal avec la prise en compte des mouvements transférentiels du patient envers le thérapeute. La relation est l'outil principal du thérapeute et c'est autour d'elle que va s'organiser le soin, c'est elle qui le constitue Références et bibliographie Delay.J., Pichot.P .Psychologie. Paris, Masson Décret n°93-345 du mars 1993 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession infirmière.JORF Jeammet., Reynauld. M. Psychologie médicale. Paris, Masson Laplanche.J.-L., Pontalis J.-P., Vocabulaire de la psychanalyse. [...]
[...] La régression s'accompagne de comportements infantiles dont certains sont imposés au malade du fait de son autonomie restreinte (soins de toilette, alimentation, etc.). Il est souvent difficile dans les soins de faire la part, dans la régression constatée chez le patient, entre celle induite par sa personnalité et sa manière de s'adapter à la maladie, et celle imposée par la perte de son autonomie physique. Régression psychique et handicap physique n'ont d'ailleurs pas de lien de causalité linéaire La relation de maternage Le maternage peut être défini comme la manière d'être en relation avec l'autre en le maternant (relation mère-nourrisson). [...]
[...] C'est la base du pouvoir médical nécessaire pour permettre la complaisance du patient à son traitement, mais nul besoin en fait de la compréhension de celui-ci; ce qui compte, c'est la confiance dans ce présupposé savoir et le constat de son efficacité à travers ses résultats sur les symptômes. En ce qui concerne le rôle de l'infirmier, sa dimension éducative est bien soulignée notamment dans le décret de compétences. L'infirmier doit éduquer le patient tant au niveau des soins que de la prévention. [...]
[...] la dépendance (dans l'exécution des prescriptions médicales notamment) et la l'autonomie (avec un rôle propre reconnu par un décret de compétence). Le premier constitue l'identification exclusive initiale au modèle médical (technicité, nosographie, rôle sur prescriptions, formations très médicalisées); le second se situe comme mouvement se référant à des modèles paramédicaux spécifiques alliant humanisme et des formations plus autonomes). Il s'agissait non seulement de faire reconnaître des compétences techniques de plus en plus sophistiquées, progrès de la médecine oblige, mais aussi d'insister sur la dimension relationnelle des soins relevant du rôle propre infirmier. [...]
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