Tout d'abord, ce trouble est un état très rare et il faut éviter de le confondre avec tous autres types de maladies mentales, car ils ont les mêmes symptômes. Ce problème comportemental consiste à une perte de contrôle des impulsions agressives. Ces épisodes sont isolés et se traduisent par des actes de violence envers autrui. Quelques fois, ces comportements peuvent aller jusqu'à la destruction de biens. Les gestes commis par les individus souffrants du trouble explosif intermittent prennent des proportions considérables et ne sont pas du tout adaptés à la situation c'est pourquoi on les qualifie exagérés. Bref, ces comportements ne sont pas justifiés et ne correspondent en aucun cas à la personnalité de l'individu en question (...)
[...] Le jeu pathologique est considéré comme un comportement inadapté comportant neuf critères de diagnostic, dont quatre sont suffisants pour l'établir: grande fréquence de jeu, avec enjeux importants, préoccupation obsédante, besoin d'augmenter la fréquence et l'importance des paris pour en tirer un état d'excitation suffisant, agitation et irritabilité quand le besoin de jouer n'est pas satisfait, parties d'argent répétées, avec tentatives vaines de regagner l'argent perdu, efforts répétés pour s'arrêter de jouer, sans y parvenir, recours au jeu pour des échéances sociales ou professionnelles, sacrifice d'autres activités sociales, familiales ou professionnelles, poursuite du jeu en dépit de l'incapacité financière de pouvoir s'acquitter de dettes de plus en plus importantes. Chez le joueur pathologique, le comportement du jeu est impulsif et inadapté. Il persiste malgré des conséquences dramatiques. Le sujet ne recherchera pas réellement le gain d'argent, mais plutôt l'excitation procurée par l'attente du jeu. Il prendra des risques croissants, augmentant ainsi son plaisir de jouer tout en maintenant sa dépendance à un comportement qu'il ne peut ni ne veut contrôler. [...]
[...] La motivation du pyromane est le seul plaisir que provoque l'incendie. Il n'agit pas pour de l'argent, pour exprimer une idée politique, pour cacher les signes d'un crime ou pour se venger. On ne considère pas non plus quelqu'un comme pyromane s'il souffre de troubles bipolaires, s'il a une personnalité antisociale ou s'il a agi parce qu'il était victime d'hallucinations ou sous l'influence de substances Conséquences Pour ce qui est des conséquences individuelles, en général, après avoir commis des actes répréhensibles, les individus, atteints du trouble des impulsions non classées ailleurs, connaissent immédiatement un sentiment de soulagement et de gratification. [...]
[...] Plusieurs spécialistes du trouble sont formels en évoquant que parmi les pompiers volontaires on trouve beaucoup de pyromanes. Ce trouble peut aussi avoir le caractère symbolique d'une perversion où le désir de mettre le feu manifeste de fortes pulsions agressives inconscientes liées au symbolisme sexuel du feu et de la flamme. Chez les pyromanes le passage à l'acte a ceci d'essentiel, c'est qu'il est planifié. Par ailleurs, souvent ces personnes peuvent se comporter de façon héroïque pour venir en aide aux victimes, voire donner l'alarme et même éteindre le feu; mais aussi ils peuvent simplement contempler leur fait. [...]
[...] Par exemple, la barbe, les cils, les sourcils, les poils pubiens, etc. Cet acte compulsif se fait généralement en solitaire et il est difficile a arrêter. Un individu atteint de la trichotillomanie s'appelle un trichotillomane. Celui-ci ne se plaint pas de la douleur qu'il ressent quand il s'arrache des poils, seulement lorsqu'il y a des démangeaisons. De plus, il cache ses dommages qu'il c'est fait en s'arrachant des poils. La trichotillomanie commence habituellement à se manifester pendant la puberté, entre l'âge de 5 et 13 ans. [...]
[...] Considérée comme un trouble du contrôle des impulsions, la pyromanie est rare et encore peu documentée. Même si le pyromane peut se retrouver devant les tribunaux, il présente des différences notables avec l'incendiaire criminel. Pour que la pyromanie soit diagnostiquée, elle doit répondre aux critères du DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders- 4th Edition) et ne pas être expliquée par une autre maladie. Considéré comme un trouble du contrôle des impulsions, la pyromanie se manifeste généralement pendant l'adolescence ou au début de l'âge adulte. [...]
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