La vie d'un organisme est une succession de cycles périodiques qui rythment toutes les fonctions biologiques, comportementales et psychologiques. Ce n'est pourtant que depuis quelques décennies que ces phénomènes rythmiques qui régissent la plupart des fonctions physiologiques et psychologiques humaines sont réellement pris en considération.
En effet, malgré l'apparente universalité de ces derniers, il est étonnant de constater comme notre civilisation a pu négliger voire nier l'importance de la dimension temporelle au profit des dimensions spatiales. Pourtant si la technologie a permis de s'affranchir des contraintes liées aux distances en créant des moyens de transport ou de transmission des données adaptés à l'échelle planétaire, aucun appareil n'a réussi jusqu'à présent à diminuer la vitesse d'écoulement du temps pas plus que les effets de celui-ci sur l'homme.
Il en est de même dans la psychologie et la psychiatrie, où le courant organiciste ou encore la neurologie et la neuropsychologie explorent les dimensions spatiales du cerveau en négligeant (aujourd'hui de moins en moins) les dimensions temporelles de son fonctionnement.
La considération pour les phénomènes périodiques s'est progressivement développée du fait d'une description de plus en plus fine de certains troubles rencontrés en psychiatrie pour lesquels des variations rythmiques étaient observées. Il est intéressant de constater combien certains symptômes, initialement rencontrés dans des syndromes psychiatriques variés, sont eux-mêmes des symptômes de dérèglement de l'horloge biologique (asthénie, trouble du sommeil, trouble de la mémoire, irritabilité, dysphorie, etc.). Devant ces similitudes cliniques, il est donc apparu légitime de s'interroger sur l'existence de troubles du rythme circadien dans les pathologies psychiatriques puis d'élaborer des modèles incluant le temps dans la compréhension des processus physiologiques, psychologiques et psychopathologiques de l'être vivant ; et enfin, d'inventer des thérapeutiques visant à resychroniser l'horloge biologique défaillante sur l'heure de l'horloge naturelle (c'est l'avènement de la chronothérapie).
[...] Spécifier si : avec perturbation des perceptions (hallucinations sans altération de l'appréciation de la réalité et en absence de delirium) ( Delirium par intoxication alcoolique ou Delirium du sevrage alcoolique A. Perturbation de la conscience avec diminution de la capacité à diriger, focaliser, soutenir ou mobiliser l'attention. B. Modification du fonctionnement cognitif (ex : déficit de mémoire, désorientation, perturbation du langage) ou bien survenue d'une perturbation des perceptions qui n'est pas mieux expliquée par une démence préexistante, stabilisée ou en évolution. C. La perturbation s'installe en un temps court (habituellement quelques heures ou quelques jours) et tend à avoir une évolution fluctuante tout au long de la journée. D. [...]
[...] Problèmes judiciaires répétés liés à la consommation d'alcool. Consommation d'alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l'alcool (ex : disputes, bagarres). B. Les symptômes n'ont jamais atteint les critères de la dépendance alcoolique. ( intoxication alcoolique A. Ingestion récente d'alcool. B. Changements inadaptés, comportementaux ou psychologiques, cliniquement significatifs (ex : comportement sexuel ou agressif inapproprié, labilité de l'humeur, altération du jugement, du fonctionnement social ou professionnel) qui se sont développés pendant ou peu après l'ingestion d'alcool. C. [...]
[...] Son père était cadre dans une administration et sa mère commerçante. L'histoire qu'il rapporte laissa apparaître de nombreux souvenirs d'enfance marqués par des relations peu satisfaisantes avec ses parents : Ni l'un ni l'autre n'ont montré une affection débordante à mon égard Dès la classe de sixième, son père surveille étroitement son travail scolaire. Monsieur C. est un bon élève, mais son père semble jamais devoir se satisfaire de ses résultats et le traite de fainéant, mot leitmotiv jusqu'en terminale. [...]
[...] Discussion et conclusion D'une façon générale, les connaissances des rythmes biologiques et psychologiques peuvent permettre une prise en charge plus efficace et davantage individualisée de l'alcoolodépendance. L'adjonction aux soins initialement dispensés au cours du sevrage médicalisé (hydratation, couverture benzodiazépinémique, vitaminothérapie, etc.) d'un traitement de resynchronisation de type photothérapie permettrait d'espérer la disparition plus rapide des troubles physiques et psychiques concomitants au sevrage. Ces moyens thérapeutiques seraient associés à une prise en charge psychothérapeutique de type soutien ou cognitivo-comportemental visant à dépister la présence d'autres troubles mentaux (persistance d'un épisode dépressif majeur résistant au sevrage nécessitant un traitement antidépresseur par exemple) mais aussi à restaurer des moyens de défense psychique défaillants. [...]
[...] - de rompre le rythme circadien (autonome) de ces prises d'alcool. Par ailleurs, l'étude de Jeanson (2001) a montré que le critère de fixité de la prise du premier verre tous les jours de la semaine, week- end inclus est rapporté dans des cas, soit statistiquement plus souvent que les qu'il a retrouvé pour le critère du DSM IV beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de l'alcool, à l'utiliser ou à récupérer de ses effets Ce critère chronologique peut donc être proposé pour figurer dans les critères de l'alcoolodépendance utilisés actuellement. [...]
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