De nos jours, l'attention des parents, professeurs, médias et autorité est très souvent porté sur un problème de taille : celui de la diminution du nombre d'enfants dans nos systèmes scolaires. En effet, dès le plus jeunes âge, on remarque un fort taux d'échec et donc de renonciation aux études. Pour la plupart de ces élèves, cela provient du milieu d'origine, d'un besoin de travailler au plus vite ou encore d'un système scolaire qui ne leur convient pas. Néanmoins, pour d'autres, cet échec est du à une pathologie mentale tel que le trouble déficitaire de l'attention qui les affecte dans l'ensemble des domaines de leur vie quotidienne. Afin de mieux comprendre l'origine de ce trouble, nous aborderons dans un premier temps le processus de l'attention. Dans un second temps, nous étudierons le trouble déficitaire de l'attention lui-même. Et enfin, nous présenterons les perspectives de prise en charge et d'évolution de ce syndrome (...)
[...] Elle évolue donc avec l'âge. Ensuite, nous distinguons l'attention sélective ou focalisée qui permet de trier les informations disponibles dans le but de ne sélectionner et ne traiter uniquement que celles qui semblent pertinentes pour l'activité en cours. Ce processus est rendu possible grâce à trois opérations interdépendantes : la focalisation attentionnelle, l'inhibition ainsi que l'effet d'attente qui permet la préparation et l'anticipation de certaines représentations. L'attention sélective peut être de même définit comme la capacité à maintenir son attention sur une cible lorsque divers perturbateurs sont présents. [...]
[...] Dans un second temps, nous étudierons le trouble déficitaire de l'attention lui- même. Et enfin, nous présenterons les perspectives de prise en charge et d'évolution de ce syndrome. Le processus de l'attention L'attention est l'un des processus mental les plus fondamentaux. En effet, il permet d'alimenter, d'orienter et de contrôler l'ensemble des fonctions cognitives de l'individu afin de le préparer à l'accomplissement d'une action et donc de sélectionner des informations particulières dans le but de les traiter de manière approfondie. [...]
[...] Michèle Mazeau (2005), Neuropsychologie et troubles des apprentissages Du symptôme à la rééducation, Paris, Masson. G. Willems, Thomas Jacques (1997), Trouble de l'attention impulsivité et hyperactivité approche neurocognitive, Paris, Masson. G. Willems, A. Noel, P. Errord (1979), Les troubles de l'apprentissage scolaire, Paris, Doin. Société de neuropsychologie de langue Française (2002), La neuropsychologie de l'attention, Marseille, Solal. J. Corraze, J-M. [...]
[...] Malgré cela, c'est grâce à cette diversité de traitement que l'évolution du TDA reste possible. En effet cette amélioration observée reste très mince, et n'est visible, le plus souvent, que chez les enfants de 7 à 12ans. Mais le trouble semblerait disparaître dans environ 20% des cas et, au contraire, s'aggraver vers un trouble des conduites lors de l'adolescence chez 25 à 30% des porteurs de TDA. Enfin, dans environ 40% des cas, le syndrome persiste (souvent avec une phase muette à l'adolescence puis réapparait à l'âge adulte) gênant de façon significative la vie quotidienne de l'individu. [...]
[...] Les déterminismes dus au milieu : la famille, l'école mais aussi l'influence des pairs sont des déterminismes fondamentaux dans le trouble déficitaire de l'attention. Il est vrai que, le type de fonctionnement de la famille par exemple, peut avoir une forte influence sur l'état mentale de l'individu. Biederman et coll (1995) ont mis en évidence, grâce aux travaux de Rutter, six facteurs de risques principaux : un désaccord conjugal important, un niveau social inférieur, une famille nombreuse, la criminalité paternelle, un trouble mentale maternelle, et un placement familial. [...]
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