Au début de ce travail de recherche, mon regard se portait plutôt sur l'influence du groupe en terme de personnalité, mais avec dans l'optique des idées comme l'influence sur les préférences vestimentaires ou musicales, sur la façon de se comporter avec autrui, et ceci, chez une population de collégiens en proie à une crise d'adolescence et en pleine réflexion sur leur identité.
[...] Ce comportement ne semble pas toujours être dû au fait que la majorité des gens du groupe-classe ne participent pas au cours, mais il apparaît également lorsque les membres du groupe ; que nous avons formé au sein du groupe-classe ; se convertissent avec l'idée. Ainsi, la responsabilité est diminuée alors que nous ne nous trouvons pas nécessairement dans un grand groupe. Je vais maintenant parler plus en détail des comportements délictueux et plus particulièrement de la délinquance, mon sujet se rapportant aux jeunes. [...]
[...] De plus, il se pose le problème de la prise de contact, en effet, il est probable que le fait de préciser que l'on recherche une personne ayant commit des actes de délinquance puisse générer un sentiment de jugement pour les personnes contactées. On peut penser qu'il sera difficile pour quelqu'un de spontanément se présenter en admettant avoir commit de tels actes, qu'ils soient mineurs ou majeurs, mais cela dépend également de ce que nous évoquions plus haut, c'est-à-dire le recul face à la situation, en effet quelqu'un assumant ses actes et ayant fait un travail de réflexion sur celui-ci sera peut-être plus enclin à partager son expérience. Je vais maintenant aborder les limites respectives de ces deux profils. [...]
[...] En effet, l'observation ne fait pas tout, ici, on peut se servir de la parole du sujet pour en quelque sorte ne plus simplement observer le groupe, mais l'intégrer comprendre son fonctionnement et ainsi dégager des réponses. HYPOTHESES DE RECHERCHE Lors du travail de recherche, il nous avait été exposé l'importance des hypothèses de recherche et de leur confrontation avec les autres étudiants ainsi que les auteurs ayant abordé le sujet. J'évoquais en premier lieu que le comportement d'un individu pouvait être dirigé par les actes du groupe et entrainer des conduites à caractère délictueux sans que cela soit en adéquation avec la personnalité initial du sujet. [...]
[...] En effet, je me suis alors dit que si le groupe de pairs pouvait influencer des comportements anodins, pourquoi ne pourrait-il pas également influencer des comportements plus dangereux, plus extrêmes ? Je pourrais également ajouter que cette orientation de décision dans mon domaine de recherche est également en lien avec ma curiosité naturelle pour les faits divers dans ce qui constitue leur origine (qu'est- ce qui fait qu'on en arrive là avec un intérêt particulier pour l'impact d'autrui. En effet, dans les faits divers, un terme l'effet de groupe apparaît souvent lorsqu'on à faire à des événements mettant en jeu des coauteurs. [...]
[...] Cette possibilité a été très vite exclue pour la raison suivante : un individu extérieur au groupe d'influence nous apporte moins d'informations sur ce qui est mis en jeu, car il ne l'a pas vécu. Son point de vue, s'il peut être pertinent ne sera que théorique et n'apportera pas de réelles réponses à nos hypothèses qui se basent essentiellement sur l'interaction d'un individu avec son groupe. On peut donc voir que la recherche du profil de l'interviewé n'est pas encore aboutie, nous en avons déjà soulevé les contraintes, la démarche future sera des contournés. [...]
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