Résilience, neurologie, neurosciences, recherche clinique, mémoire, traumatisme, neuroplasticité, biologie, génétique
Comme le rappelle Didier le Gall dès 2012 : « Aujourd'hui, les neurosciences occupent une place majeure dans l'univers scientifique, mais aussi dans le champ des pratiques cliniques. Ensemble, recherche et clinique ont permis des avancées considérables tant du point de vue de la compréhension et du traitement des maladies neurologiques et psychiatriques que pour la connaissance fondamentale des mécanismes intimes du système nerveux ».
En effet, depuis quelques années, l'importance des neurosciences s'est considérablement accrue dans la psychologie contemporaine et ses applications.
[...] Du traumatisme à la résilience - L'approche des neurosciences Introduction Comme le rappelle Didier le Gall dès 2012 : « Aujourd'hui, les neurosciences occupent une place majeure dans l'univers scientifique mais aussi dans le champ des pratiques cliniques. Ensemble, recherche et clinique ont permis des avancées considérables tant du point de vue de la compréhension et du traitement des maladies neurologiques et psychiatriques que pour la connaissance fondamentale des mécanismes intimes du système nerveux ». En effet, depuis quelques années, l'importance des neurosciences s'est considérablement accrue dans la psychologie contemporaine et ses applications. [...]
[...] La réponse est proportionnelle à l'attaque pour une simple raison d'économie métabolique et tissulaire ». Résilience et neurobiologie La résilience, du point de vue de la neurobiologie, est donc la capacité d'un individu à s'adapter avec succès au stress aigu, aux traumatismes ou aux formes chroniques d'adversité. Dans cette logique, il faut que la résilience se produise lorsque le sujet restructure l'expérience négative, afin qu'il puisse se reconfigurer à partir des éléments de son expérience, c'est-à-dire en réorganisant la mémoire. [...]
[...] Il est important de noter que ces dernières sont les structures les plus sensibles au stress aigu et chronique, il est donc logique qu'elles soient cruciales dans les processus de résilience. Ce qui est pertinent dans ce domaine de recherche, c'est la certitude que la résilience à avoir avec la création de nouveaux souvenirs (Ribes, Darnaud, 2014). Cela nécessite la sélection et l'apprentissage de nouvelles stratégies, la résolution de problèmes, la représentation du contexte et la réorganisation des réseaux neuronaux. La plasticité neuronale, quant à elle, approfondie ces dernières années dans un certain nombre d'études notamment concernant la dégénérescence neuronale, implique une infinité de processus structurels et neurochimiques. [...]
[...] Chez les personnes résilientes, les variables constitutionnelles, biologiques et génétiques interagissent avec les variables environnementales et les comportements appris pour résoudre certaines situations défavorables, en évitant ou en prévenant un trouble irréparable. Conclusion C'est donc dans cette logique qu'il faut comprendre l'apport des neurosciences dans la compréhension des traumatismes. En effet, comme le rappellent Ruth Lanius et al. (2021) : « Une compréhension de la neurobiologie du trauma peut contribuer à notre compréhension des séquelles traumatiques dans la durée, et ainsi mieux guider notre compréhension des efforts thérapeutiques visant la précision et la fiabilité des interventions cliniques ». [...]
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