Dissertation en psychologie : Le traumatisme est-il inné ou acquis ?
[...] (1934), « Réflexions sur le traumatisme, Œuvres Complètes, IV (1927-1933) », (Paris, Payot, 1982). Freud S. et Breuer J. (1895), « Études sur l'hystérie » (Paris, P.U.F., 1965). Freud S. (1895), « Esquisse d'une psychologie scientifique, in La naissance de la psychanalyse » (Paris, P.U.F., 1969). Freud S. (1920), « Au-delà du principe de plaisir, OCF.P, XV », (Paris, P.U.F) Freud S. [...]
[...] (1926), « Inhibition, symptôme et angoisse, OCF.P, XVII » (Paris, P.U.F). Freud S. (1939), « L'Homme Moïse et la religion monothéiste » (Paris, Gallimard, 1986). Freud S. (1940 « Abrégé de psychanalyse » (Paris, P.U.F., 1975). Green A. (2001), « Courants de la psychanalyse contemporaine, Revue française de Psychanalyse », (N° Hors Série). Janin C. [...]
[...] Est-ce à dire que le traumatisme n'existait pas auparavant ? Nos ancêtres n'étaient pas plus « solides » que nous, ils étaient simplement plongés dans des contextes différents des nôtres, quand il fallait travailler quinze heures par jour, pendant six jours par semaine pour les hommes, et que les femmes étaient contraintes de mettre au monde le plus d'enfants possibles, à cause de la mortalité infantile, il n'y avait de place que pour la douleur physique lorsqu'était évoquée la souffrance quotidienne des humains. [...]
[...] Ferenczi est persuadé que l'individu doit revivre l'expérience du trauma, en milieu sécurisant, dans un cadre thérapeutique, pour permettre au psychisme du sujet d'assimiler l'évènement, de régler la souffrance et de vivre à nouveau. D'autre part, il dénonce l'incompréhension, le silence et l'indifférence des autres qui s'ajoutent au traumatisme vécu. Pour lui, le lien entre le psychique et le physique est important, c'est par le corps que le sujet peut décrypter l'évènement en y mêlant l'émotion qui lui est reliée, pour que tout soit intégré. Ce travail psychique et émotionnel va permettre au corps de revivre ses émotions et donner au sujet l'impression de revivre. Plus récemment, D.W. [...]
[...] Celle-ci implique de se confondre au « vaincu », et d'aller à son secours, l'innocente victime surmonte sa défaite et vit à nouveau, elle n'est plus suspectée d'hystérie, de névrose ou de fraude. Le traumatisme est mis en scène, avec comme principaux acteurs, la théâtralisation de la victime, et la mise en place du processus de résilience. Alors, comment répondre à la question : « le traumatisme est-il inné ou acquis ? ». Je dirai que le traumatisme au sens générique du terme, doit être utilisé avec précautions, parce que ce mot ne permet pas de situer le niveau de psychisme touché, par rapport à « l'action traumatique ». [...]
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