Les théories freudienne et jungienne sur la libido et leurs différences

Résumé du document

A l'étude du concept de libido, j'aimerais souligner l'importance du rôle que l'incontournable mythe d'Œdipe offre, dans ce qu'il a été un pilier unique et essentiel dans les recherches de Sigmund Feud, concernant les problématiques principales de l'individu. De la pulsion sexuelle (qui a son origine à la naissance de l'individu, sous la forme d'auto-érotisation dans l'enfance), Freud scinde le développement libidinal en trois stades clefs : oral, anal et phallique. Dans ses travaux, il présente la libido comme une énergie issue du moi, qui permet de définir le transfert ou la fixation d'énergie sur tel ou tel objet. Il identifie la libido comme la base, le substrat des transformations de la pulsion sexuelle quant à l'objet (déplacement et investissement), quant au but (la sublimation par exemple), et quant à la source de l'excitation sexuelle (diversité des zones érogènes). Notons que c'est une énergie qui dirige l'activité sexuelle de l'individu. Freud cantonne d'ailleurs la libido à sa seule appartenance sexuelle.

Extraits

[...] Carl Gustav Jung élargit ce concept de libido à une énergie psychique issue de ce que l'on peut appeler un élan vital La libido ne se limite pas à l'univers de la sexualité. Selon lui, elle désigne la manifestation psychique de l'énergie vitale. La libido représente une partie de l'énergie vitale, l'autre partie étant l'énergie physiologique. Dans son œuvre L'Homme à la découverte de son âme, il illustre et développe sa pensée en présentant un exemple concret au lecteur 2. [...]

[...] Les théories freudienne et jungienne sur la libido et leurs différences Reprenons le concept de libido. Rappelez les théories Freudiennes et Jungiennes et leurs différences. Essayez de dire laquelle vous séduit le plus et pourquoi ? A l'étude du concept de libido, j'aimerais souligner l'importance du rôle que l'incontournable mythe d'Œdipe offre, dans ce qu'il a été un pilier unique et essentiel dans les recherches de Sigmund Feud, concernant les problématiques principales de l'individu. De la pulsion sexuelle (qui a son origine à la naissance de l'individu, sous la forme d'auto-érotisation dans l'enfance), Freud scinde le développement libidinal en trois stades clefs : oral, anal et phallique. [...]

[...] À la différence de Jung, Sigmund Freud accorde à la libido deux caractéristiques. La première est d'ordre qualitatif, et ne réduit pas le concept de libido à une énergie mentale non spécifiée. Si elle peut être désexualisée (par exemple dans les investissements narcissiques, ou libido du moi), ce n'est qu'au travers d'une renonciation au but exclusivement sexuel. La seconde caractéristique qu'il prête à la libido est de s'inscrire dans un concept quantitatif. Il écrit en 1921 : Libido est une expression provenant de la doctrine de l'affectivité. [...]

[...] Ce qui m'a plu dans la pensée jungienne plus que dans celle de Freud, c'est l'utilisation qu'il fait des mythes : si Freud concentre la mythologie autour d'un mythe inaltérable, Œdipe, Jung, lui, intègre tous les mythes. Le mythe de façon général est, selon Jung, un véritable trésor enfoui dans les profondeurs de l'inconscient. C'est la tendance à élargir sa pensée qui me conquiert chez Jung, sa vision mélioriste tournée vers l'avant. 1Sigmund FREUD, Psychologie des masses et analyse du moi, édition PUF page 29. 2Carl Gustav JUNG, L'Homme à la découverte de son âme, Albin Michel page 178. [...]

[...] C'est pourquoi elle est désexualisée. Si Jung n'admet pas la primauté de la sexualité freudienne dans la psyché humaine (et c'est en 1912 qu'il le lui fera savoir au travers de leur premier désaccord), Freud lui (ancré dans son dualisme pulsionnel) ne reçoit pas le monisme de Jung. Leur distinction prend racine dans le mythe d'Œdipe : si, du concept œdipien, Freud propose la théorie du père (totémique), Jung envisage le complexe d'Œdipe dans le rapport avec la mère. La mère est, selon lui, une image primordiale, archétype fondateur qui établit les bases nécessaires au bon développement de la psyché. [...]