L'illustration lacanienne de la structure du sujet est celle des noeuds borroméens. La théorie du sujet de Jacques Lacan s'inscrit dans le courant structuraliste. Ce courant d'idées considère la maladie mentale comme une organisation structurée d'éléments qui a du sens. Il s'oppose au système nosographique du DMS-IV (...)
[...] L'Oedipe est donc une structure parce qu'elle fixe les rapports de jouissance autour de l'objet symbolique, le phallus. Philippe Julien déclare à propos du noeud borroméen qu'en nommant les trois noeuds on leur donne un sens différent, l'équivalence est perdue. Pour les lier dans une distinction qui ne supprime pas l'équivalence, il faut donc les montrer par une mise à plat à deux dimensions, c'est-à-dire par l'écriture de la spatialité, par une topographie, qui tout en étant pas algébrique, se tienne cependant par elle-même, sans se fonder sur une nomination. [...]
[...] La théorie du sujet de Jacques Lacan s'inscrit dans le courant structuraliste. Ce courant d'idées considère la maladie mentale comme une organisation structurée d'élements qui a du sens. Il s'oppose au système nosographique du DSM-IV qui classifie les maladies mentales d'après les symptômes et la réponse aux traitements médicamenteux. Les grands types de structures sont : la psychose, la névrose, la perversion et les astructurations, c'est-à-dire les états-limites. La conception du normal et du pathologique est différente suivant la théorie à laquelle on se réfère. [...]
[...] La structure détermine le rapport du sujet au monde et aux autres. Selon Jacques Lacan la structure du sujet dépend de l'organisation de trois fonctions, trois éléments entre eux : le symbolique, l'imaginaire et le réel (S.I.R.). Il s'agit des trois registres essentiels de la réalité humaine. Dans un premier temps Lacan donne la priorité au symbolique d'où le nom S.I.R., par la suite il donne la priorité au réel, puis au symbolique : R.S.I Le symbolique, le réel et l'imaginaire 2.1 Les trois fonctions Le réel est inconnaissable, immuable, exclu de la signification et de la représentation. [...]
[...] Toutes ces jouissances sont limitées, ce qui ne permet pas la complétude du sujet Bibliographie SIBONI, J., Le champ sémantique de la jouissance dans le discours lacanien. LESOURD, S., Cours sur les structures psychiques, Master 1 psychologie clinique, ULP DARMON, M., Le noeud borroméen, entre dynamique et structure JULIEN, P., Psychose, Perversion, Névrose, Ramonville Saint-Agne, Editions érès WIKIPEDIA, Le noeud borroméen déc Les images proviennent de Wikipedia, elles appartiennent au domaine public. Certaines de ces images ont été modifiées par l'auteur de ce document. [...]
[...] Ce symbole est utilisé par les mathématiques, par la religion chrétienne pour représenter le dogme de la Trinité. On le retrouve aussi en Scandinavie pour représenter le valknut, dans l'art bouddhique afghan, dans les armoiries italiennes de la famille Borromée d'où il tire son nom. Noeud borroméen représentant les trois registres imaginaire, réel et symbolique. Noeud borroméen représentant le dogme de la Trinité de la religion chrétienne.3 Selon Lacan L'intérêt de joindre ainsi dans le noeud borroméen le symbolique et l'imaginaire et le réel, c'est qu'il en résulte non seulement il en résulte mais il doit en résulter, c'est-à-dire que si le cas est bon, il suffit de trancher un quelconque des ronds de ficelle pour que les deux autres soient libres l'un de l'autre. [...]
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