La méthodologie des tests est-elle achevée ? La corrélation est traditionnellement utilisée pour apprécier les qualités de ceux-ci. L'étude directe des fluctuations des résultats individuels entre test et re-test, apprentissage moyen déduit, conduit à poser de multiples questions. Celles-ci portent sur les valeurs des corrélations considérées comme satisfaisantes, sur le caractère figé d'une méthodologie qui n'a pas su profiter de la puissance de l'ordinateur et sur d'autres aspects, exposés ici, ou signalés comme faisant partie des préoccupations de certains chercheurs.
[...] Certaines de ces questions débordent largement du terrain des tests pratiqués à l'époque et même du seul domaine des tests. C'est dans l'espoir d'intéresser quelques chercheurs à ces problèmes qu'a été rédigée cette synthèse d'expérimentations et réflexions maintenant dispersées dans plusieurs bulletins de l'association professionnelle, et oubliées. Aux lecteurs psychologues, il semble utile de signaler l'existence de quelques réactions négatives suscitées par les premières publications sur le sujet exposé ici. Ces réactions étaient motivées par le caractère peu familier de la méthodologie utilisée, par l'inanité supposée de la volonté de prolonger une méthodologie considérée comme achevée, et probablement par d'autres motifs plus malaisés à exprimer de manière objective. [...]
[...] Il faut éviter de dégrader l'information collectée . ou collecter de l'information potentiellement dégradée ou dégradable. Pour des raisons probablement historiques (centilages de GALTON), mais aussi parce que la démarche allait de pair avec la liberté du choix de la catégorisation finale, les concepteurs de tests ont, semble-t-il, recherché une certaine contiguïté dans la distribution de la difficulté des items. Il semble pourtant préférable pour minimiser les fluctuations (si l'on pense en termes de limites de confiance), d'éviter de proposer aux sujets des items dont les difficultés sont voisines de celles correspondant aux limites de classes, et au contraire de ne retenir que ceux dont les difficultés correspondent aux centres des classes. [...]
[...] A la courbe de Gauss est associée une densité de probabilité notée ; dans la réalité, on doit plutôt prendre en compte des histogrammes et donc des variables discrètes xi. La probabilité relative à la variable xi est égale à où représente un segment de l'axe des abscisses contenant xi, aussi petit que l'on veut mais non nul. Par définition, l'entropie de ce système est égal à H = -Σi qui se développe en : H = -Σi log . Lorsque est suffisamment petit, l'on peut écrire : Σi f(x)*log(f(x))*dx et Σi f(x)*dx 1. [...]
[...] Il fallait donc quantifier celles-ci à la fois en pourcentages de sujets concernés et en valeurs. II-4 Les études préliminaires. Elles ont été menées à partir de données déjà disponibles. Mentionnons rapidement par exemple les résultats obtenus sur le couple : CATTELL 3A- D48, administrés à 2852 élèves de 5ème (étude publiée en 1976, bulletin 257 de l'ACOF, éditions EAP). Si F représente les fluctuations en nombre de catégories, en valeur absolue, entre les 2 tests, et N les effectifs correspondants d'élèves concernés, les correspondances suivantes ont été établies (étalonnages en 11 catégories normalisées) : Les nombres d'items pour les différents tests sont les suivants : ARCM2 :30 ; MRX15 :48 ; B53 :60 ; TOTAL/ENSEMBLE :138. [...]
[...] L'intitulé en est L'analyse factorielle confirmatoire des scores psychologiques : applications et problèmes La moins mauvaise manière de résumer le fil conducteur de cette synthèse de travaux semble aussi d'en citer des extraits, ceux d'une conclusion qui se veut également une présentation des travaux futurs : C'est à partir de la question de l'évaluation de la fidélité des scores que nous nous sommes intéressés aux modèles factoriels, qui permettent de modéliser la démarche intuitive décrite ci-dessus. Le bilan de nos recherches me conduit à énumérer six difficultés principales, qui nécessitent de clarifier l'utilité des modèles factoriels pour l'analyse psychométrique des scores psychologiques. Et, plus loin, Les remarques qui précèdent sont propres à refroidir l'enthousiasme initial qui nous portait à interpréter les facteurs comme approximations des attributs psychologiques. Il est vrai que la notion de score n'a guère de légitimité structurelle sur le plan mathématique. [...]
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