Le symptôme est une manifestation de l'inconscient et en matière de diversité, il offre un panel quasi-infini. Qu'ils soient purement somatiques (tremblements, gestes involontaires...), psychosomatique (maux de tête, de ventre...) ou psychique (hallucination, perte de mémoires...), se sont tous des manifestations de l'inconscient, des signes d'une partie profonde et très active de notre psychisme, d'où l'importance de les considérer, de les prendre en compte, les identifier et de les analyser (...)
[...] Freud défini l'inconscient comme étant le lieu de représentation qui se sont vu refuser l'accès à la conscience, représentation refoulée qui supporte les désirs inconscients Cela signifie que tous nos désirs refoulés, toutes nos idées, sont conservés dans notre inconscient. Tout ce que nous refusons d'entendre, de comprendre, d'admettre est en quelque sorte Rangé dans notre inconscient. Freud rappelle aussi que ce qui est dans l'inconscient, ne peut parvenir à la conscience. Donc le symptôme est le produit d'un refoulement. Il est le substitut d'une satisfaction pulsionnelle qui n'a pas eu lieu. [...]
[...] Tout ce que nous pensons se situe dans la conscience. Mais notre monde intime, nos désirs refoulés se situent dans l'inconscient. Ce qui est présent, mais n'entre pas dans le champ de la conscience, relève de l'inconscient. Selon Lacan l'inconscient est structuré comme un langage. Il explique que le signifiant psychanalytique est une trace dans l'inconscient. Cela peut être une odeur, une image, une cicatrice qui va renvoyer à un signifié. Ce signifié est le fait décrit dans le souvenir. [...]
[...] Cette discipline Freud la nomma psychanalyse, le psychanalyste doit découvrir à travers les symptômes leurs origines. Freud utilisa au cours de ses travaux, différentes méthodes d'investigation, c'est à dire différents processus psychiques permettant de détecter et d'analyser les manifestations de l'inconscient chez ses patients. Le travail de la psychanalyse consiste ainsi, à l'interprétation de certains actes humains conscients ou non par exemple le lapsus, les actes manqués mais aussi les rêves et le phénomène de transfert, afin d'en faire ressortir la signification réelle. La première de ces méthodes d'investigation fut la méthode cathartique. [...]
[...] Elle insiste sur l'importance de remonter à la source des symptômes et sur l'objectif final qui n'est pas de guérir les symptômes du patient mais de lui permettre, en le rendant maître de sa thérapie d'apprendre à mieux les gérer. D'autre part, elle met aussi l'accent sur l'importance du langage qui est à la fois, le moyen d'expression du mal-être que représente le symptôme mais aussi l'importance de l'inconscient qui laisse parfois échapper un langage ineffable. L'auteur, remarque d'ailleurs par là, l'importance de passer au delà des théories psychanalytiques pour arriver à écouter le patient, car, chaque symptôme est unique, et ne pas risquer de passer à coté des expressions inconscientes qui ressortent. [...]
[...] C'est alors que l'on parle de symptômes qui peuvent aussi être causés par l'expérience vécue dans le refus. Enfin ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que le terrain sur lequel le psychologue opère reste celui de la conscience. Jung le dit clairement la psychologie n'est pas une magie noire, c'est une science : celle de la conscience et de ses données, elle est aussi la science de l'inconscient, mais en second lieu seulement, car l'inconscient, n'est pas directement accessible, précisément parce qu'il est inconscient. [...]
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