Psychanalyse symptôme conflit résistance naissance formation freud hystérie conversion
La chance de Freud fut de partir du symptôme et donc de ce qui ne va pas. De plus, par bonheur, si l'on puis dire, ce symptôme était hystérique. Or, qu'est-ce qui se donne à entendre dans l'hystérie sinon le Sujet quand il est en panne ou interdit d'expression ?
Ainsi, que Freud l'ait désiré ou non, il s'est rapidement trouvé confronté à l'énigme moderne à savoir celle des limites du pouvoir de la parole et donc de la saisie de Soi et de l'objet. On comprend, dès lors, que le symptôme hystérique ait représenté pour Freud la première voie pour sa découverte de l'inconscient et la compréhension du rôle que ce dernier joue dans une organisation pathologique.
[...] Genèse des symptômes Au fil de son œuvre, Freud étaya sa conception de la genèse des symptômes. Ainsi, à partir du discours de Miss Lucy R. âgée de 30ans, nous trouvons une synthèse remarquable des premières découvertes cliniques de Freud et les principales phases de la psychogénèse des troubles névrotiques. Le traumatisme psychique A la base de la genèse du symptôme nous retrouvons le traumatisme psychique qui dans les premiers écrits de Freud est toujours en rapport avec la vie sexuelle et remontant à l'enfance du patient. [...]
[...] La représentation refoulée n'est pas pour autant abolie ; elle reste toujours active et guette une occasion pour faire irruption dans la conscience. C'est le retour du refoulé. Celui-ci se fait sous une forme déguisée qui le rend méconnaissable. La représentation refoulée est alors remplacée dans la conscience par une représentation substitutive à laquelle viennent s'attacher toutes les impressions de malaise que l'on croyait avoir écartées par le refoulement. Cette formation substitutive, c'est le symptôme. La formation des symptômes Avec la formation du symptôme, la genèse du trouble névrotique s'achève. [...]
[...] Freud reconnait alors l'importance du fantasme dans la formation du symptôme Le conflit psychique et la résistance La notion de traumatisme psychique est intimement liée à celle de conflit. Si le sujet ne peut pas intégrer le souvenir de la scène traumatisante, cela est dû au fait que le souvenir est rattaché à des représentations inconciliables avec les exigences du Moi. Pour Freud, l'importance du conflit est fondamentale car toute notre activité psychique est marquée par une dynamique conflictuelle. Le conflit psychique résulte de l'affrontement du désir et de l'interdit. [...]
[...] Le cas de Anna O. garde encore aujourd'hui son importance unique dans la compréhension des névroses puisqu'en effet, pour la première fois non seulement le facteur psychique est au premier plan mais aussi apparait le lien entre symptôme et non-dit. Dans le but de mieux rendre compte de ce lien, Freud avancera l'hypothèse de l'existence de processus psychique qu'il nomme « inconscient » et source de troubles psychiques et physiques. Les symptômes apparaissant dès lors pour Freud comme les manifestations de ces processus psychiques inconscients. [...]
[...] C'est à travers lui que l'on voit le fonctionnement morbide de la structure lorsqu'elle se décompose. Il existe différents types de symptômes selon la structure dans laquelle ils apparaissent habituellement : Symptômes à mode névrotique : conversion hystérique, rituels obsessionnels, comportement phobiques Symptômes à mode psychotique : manifestations délirantes, dissociations, comportement autistique Symptômes à mode limite : état limite soit le passage à l'acte Les mécanismes de défense sont les moyens dont la structure est dotée pour gérer les conflits entre instances ou avec la réalité. [...]
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